Tout ce qui relève du naturel est du domaine de la réalité concrète, du bon sens, du dialogue et de la logique de la cohérence. Les candidatures naturelles doivent s’imposer, car, elles seules peuvent assurer un vrai leadership objectif, conquérant et progressiste, au bénéfice exclusif de la communauté. Ainsi après le premier tour, tout malien conscient de la situation actuelle du pays doit soutenir Soumaila Cissé pour le bonheur des Maliens et Maliennes.

L’intelligence politique, c’est de comprendre la nature des réalités et les grands enjeux du moment et du futur, de distinguer leur ordonnancement et de s’y conformer, en essayant d’apporter sa contribution.

Nous dirions même, que dans cet exercice, il y a quelque part, un ordre divin, la difficulté étant de le percevoir, le comprendre et d’en saisir l’esprit.

Si une candidature naturelle se dégage à priori par la force des urnes,  ceux qui espèrent le changement doivent continuer, il ne faudrait pas la contrarier, puisqu’elle est à même d’incarner l’innovation et le progrès, ce qu’il y a de meilleur pour les Maliens et Maliennes, comme dans le naturalisme qui consiste à décrire la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être. C’est-à-dire, faire changer les choses par la voie des urnes, une première au Mali pour un président sortant.

La  candidature naturelle de Soumaila Cissé à cette  élection présidentielle du 12 Août prochain ne vient pas du fait du hasard, elle ne vient pas non plus d’une volonté personnelle ou d’une ambition personnelle de la coalition ou de la seule volonté de l’homme, mais, elle est l’aboutissement d’un processus historique logique d’un premier tour qui l’a vu terminer deuxième avec 17, 78 % des suffrages. Le parcours positif du premier tour est une émanation distinctive, d’une expérience et d’un humanisme qui fondent l’espoir chez beaucoup de Maliens qui aspirent à un changement de gouvernance. Un choix doit être le plus objectif possible, le plus réaliste ou naturel possible, le plus lucide et réfléchi possible, tout en étant une suite logique ou historique des choses. Le tout adossé sur un projet pour la satisfaction de façon optimale des conditions de vie des Maliens et Maliennes.

Nous devrons faire ce qu’on doit faire pour le groupe ou la communauté, non pas ce que nous voulons faire en mettant en avant ses propres intérêts stricts, au détriment des intérêts de la collectivité. Alors, les autres candidats doivent-ils le soutenir pour ce second tour ? Oui pour ceux qui veulent le changement et aspirent pour le bonheur de leurs compatriotes et non pour ceux qui pensent le contraire. Le compromis dynamique pour le bien de la collectivité n’est pas une compromission, tout au contraire, il en est le résultat d’une convergence des idées et des systèmes dans un monde  où les changements de paradigmes nous imposent  l’innovation, le rassemblement, les alliances stratégiques pour renforcer la compétence du peuple et le développement économique et social durable dans la stabilité. Ont-ils  parfaitement compris les  grands enjeux du moment et la pleine mesure de leurs responsabilités dans l’œuvre de consolidation de l’unité et la cohésion nationales pour la préservation de la stabilité politique et institutionnelle de notre cher Mali ? Le maintien de notre pays dans une trajectoire d’insécurité et de corruption organisée par la famille d’IBK et d’approfondissement de la pauvreté, conformément aux principes que le régime tente de nous imposer dans la perspective de ce second tour, doit faire en sorte qu’on réduit les écarts du premier tour et battre au second pour qu’il se repose en fin et s’occupent de ses petits-fils.

Par ailleurs, les défis actuels du Mali  soulignent l’impérieuse nécessité de changer de politiques,  les partis politiques doivent être  au cœur de la vie sociale par la mutualisation des forces politiques, en vue d’asseoir une démocratie participative véritable et de placer notre pays sur une trajectoire de progrès et  non l’inverse.

Si bien que la coalition de ces candidats, composée d’alliés objectifs, devienne une force de mobilisation et constitue une véritable force de frappe électorale de toutes ses composantes, pour le progrès démocratique et le développement économique et social , dans la stabilité et la cohésion nationale d’un Mali futur.

Battre IBK va apporter à notre démocratie des avancées majeures qui sont matérialisées, entres autres, par le retour du respect des Maliens par l’extérieur, l’acquisition de nouveaux droits sur l’appartenance au peuple des grands empires que nous fument bien qu’il reste du chemin à parcourir. Il faut avancer par étape dans le but de faire correspondre les réformes au rythme de l’évolution de la société malienne à venir.

 

L’enjeu le plus important de l’élection présidentielle de ce 12 Août reste le changement de régime et voir d’autres compétences si minime soit-il  et sans délai faire un gouvernement de technocrates et non de médiocre ce que les différents gouvernements du régime nous a montré depuis un certain temps. La vision tracée à long terme avec une planification stratégique en raison des résultats probants, afin de placer le Mali  durablement dans le concert des nations développées de ce monde par Soumaila Cissé pour l’unité nationale et la stabilité du pays n’est pas un vain mot : c’est un objectif du futur président qu’il incarne déjà !

Kamba Sékou Traoré, correspondance particulière

Source: L’Indicateur du Renouveau