Courant le 21 janvier, les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation sont, lors de la tenue de la 4e réunion du haut niveau du comité de suivi de l’Accord, convenues de redéployer l’armée reconstituée dans la 8e région, ainsi que dans la ville de Kidal. Selon le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation, Lassine Bouaré, cela permet de combler « progressivement le vide sécuritaire » consécutif à la crise qu’a connue le pays.

 

Pour le ministre, il s’agit aussi, de permettre le retour de l’administration et des services de base. Il estime que la réunion a pris note des résolutions du Dialogue national inclusif, en particulier, les points relatifs à l’Accord, voire ceux qui ont trait à la paix, à la sécurité, et à la gouvernance.

S’agissant aussi, dit-il, des élections législatives, et l’ensemble des réformes nécessaires pour le confort du processus démocratique au Mali. Cette réunion a été l’occasion pour relancer et redynamiser le processus afin d’accélérer le rythme et la dynamique de la mise en œuvre de l’Accord. Présent sur la scène, le ministre Tiébilé Dramé trouve décisive la session pour la stabilisation du pays.

Ce dernier insiste sur l’unité nationale dans la diversité ; la restauration de l’intégrité territoriale, et celle de l’autorité de l’État partout dans le pays. De son côté, le secrétaire d’État algérien en charge de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid Bladehane, annonce que l’objectif de la rencontre était de donner une nouvelle impulsion à la mise en œuvre de l’Accord et d’accélérer sa cadence.

Source : LE PAYS