Le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, non moins candidat de « Ensemble, restaurons l’espoir » a voté, hier dimanche, à Niafunké, au titre du second tour de la présidentielle. Après avoir accompli son devoir citoyen, Soumi s’est dit confiant.
Nous vous proposons, l’intégralité de son intervention recueillie par nos confrères de Mikado FM

«Les Maliens ont envie de changer ; les Maliens ont envie d’autre avenir, un autre espoir. C’est pourquoi cela que je suis très heureux d’être là. Je suis très heureux parce que confiant en ce vote qui est en train de se faire aujourd’hui.

Je voudrais dire aussi que malheureusement, hier soir tout près, nous avons découvert des éléments de fraude à Bamako. Nous avons trouvé des gens qui avaient déjà leurs carnets de bulletins de vote avec eux. Nous avons fait une conférence de presse pour montrer à l’ensemble du monde entier que l’autre camp ne joue pas le jeu ; que l’autre camp est malheureusement dans la fraude. Les bulletins sont prévôtés, à Gao, on a des exemples. À Bamako, les gens ont déjà les bulletins. Mais nous allons gagner parce que nous sommes sur le chemin de la vérité ; nous sommes sur le chemin de l’espoir. Et les Maliens ont besoin de changer, ils n’ont pas besoin de tricherie ; ils n’ont pas besoin d’un Président qui triche pour gagner.
Voilà, je remercie tous les Niafunkois de l’accueil et souhaite un très bon vote ; j’appelle l’ensemble des Maliens à aller voter. Pour leur pays, il faut qu’ils votent ; pour le changement, il faut qu’ils votent ; pour leur avenir, il faut qu’ils votent ; pour l’avenir de leurs enfants, il faut qu’ils votent. Et c’est sûr, ils entendront ma voix. Et qu’ils soient très nombreux à voter.
À Niafunké en particulier, je souhaite que vous votiez.
Je leur souhaite un très bon hivernage. Nous avons coïncidé avec une très grande pluie à Niafunké. C’est très heureux ; c’est un bon présage. Je pense que ceux qui sont au champ auront le temps de revenir vite dans l’après-midi pour voter. À tous, bon vote et bon avenir pour notre pays.
Oui, c’est vrai, il y a des gens malades qui n’ont pas pu voter ; il y a des gens qui sont dans des difficultés qui n’ont pas pu voter ; il y a des gens qui sont des réfugiés qui n’ont pas pu voter.
À tous, nos pensées ! À tous, je sais qu’ils auraient bien voulu participer au choix d’un Président pour leur pays, parce qu’ils se soucient tous de l’avenir de leur pays.
Nous avons le souci de pouvoir rassembler tout ce monde et qu’au prochain vote, tous puissent voter, voter chez eux pas ailleurs.
En tout cas, je souhaite à notre pays à partir d’aujourd’hui de trouver un bon chemin, un chemin vertueux qui nous amène vers le bonheur».

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