A la rentrée politique nationale de l’Alliance pour la solidarité au Mali / Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP), le 22 juin à Ségou, Soumeylou Bouboubèye Maïga a réaffirmé son soutient au président de la République et au Premier ministre. L’ancien Premier ministre a appelé les Maliens à l’unité pour faire face à la situation d’insécurité dans le centre.

Première sortie de Soumeylou Boubèye Maïaga depuis sa démission de la primature. Sous la menace d’une motion de censure déposée par des députés dont ceux du parti au pouvoir le Rassemblement pour le Mali (RPM), il a rendu sa démission le 18 avril 2019.

Malgré ce qui ressemble à une humiliation de part d’un allié privilégié depuis 2013, Soumeylou Boubèye Maïga reste fidèle au président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Devant les cadres de son parti samedi à Ségou, il a réaffirmé son soutien non seulement à IBK, mais aussi à son propre successeur, le Dr Boubou Cissé.

« Sans ambiguïté aucune, nous soutenons le président IBK. Nous soutenons le Premier ministre Boubou Cissé. Et nous sommes déterminés à accompagner les efforts qu’ils font actuellement », a insisté Soumeylou Boubèye Maïga. « Nous avons décidé en 2013 déjà de soutenir le président IBK. Nous avons dit à l’époque que c’était un choix de conviction et de confiance. Il n’y a absolument rien qui a changé dans ça. Notre soutient n’est pas lié à la météo des postes que nous pouvons occuper », a-t-il ajouté.

« Le pays peut disparaître »

L’autre appel de Soumeylou Boubèye Maïga c’est l’unité des Maliens pour faire face à la situation sécuritaire dans le centre du pays.

« La situation actuelle de notre pays nous oblige tous à travailler à plus d’unité et plus de rassemblement. Parce que si nous ne faisons pas attention, le pays peut disparaître », prévient craint Soumeylou Boubèye Maïga. Selon lui, « il y a des choses qui se passent actuellement chez nous, avant on pensait que ce n’était pas possible ici. On pensait que c’était pour les gens de la forêt ». « J’avais toujours dit qu’il n’y a pas de problèmes de peulh et de dogon, de peulh et de bozo, bambara et de Mianka. Il faut toujours se poser la question à qui tout cela profite. Tout le monde est d’accord maintenant qu’il n’y pas de problème de communauté chez nous qui motive de telles violences », a soutenu le président de l’Asma-CFP.

A la conquête d’autres partis

Comme au 2e congrès de l’Asma-CFP en février, Soumeylou Boubèye Maïga est revenu sur son vœu de fusionner des partis politiques. A Ségou, il a fait allusion à l’Adéma/PASJ.

« Nous avons décidé désormais d’agir avec d’autres partis au premier rang desquels l’Adéma/PASJ pour constituer un bloc encore plus fort des forces démocratiques et des forces de changement », a-t-précisé. « J’ai toujours dit que notre souci n’est pas de plaire à ceux qui ne nous aiment pas. Ils ne sont pas indispensables pour nous pour progresser. S’il faut plaire à tout le monde, il faut changer de métier. Il faut être du monde de cinéma », a-t-il ironisé….Lire la suite sur Aumali

 

Source: L’Indicateur du renouveau