Décidément la crise entre les enseignants et le premier ministre Boubou n’est pas prête à finir. Dans une lettre adressée au directeur national du trésor, datée de ce 23 mars, le premier ministre Boubou Cissé demande de procéder à une réduction sur les salaires du mois de mars des enseignants grévistes.

 

Dans cette lettre Boubou Cissé indique au directeur national du trésor le nombre des 20 jours à déduire des salaires de mars, soit dix jours de grève au mois de février, et dix autres jours au mois de mars.

« Boubou Cissé veut envenimer la situation, il ne cherche pas des solutions à la crise, mais nous sommes décidés à aller jusqu’au bout. Le décompte sur salaire ne nous fait pas peur, beaucoup de nos camardes sont endettés jusqu’au coup et donc nous n’avons rien à perdre encore », réplique Youssouf Traoré, un enseignant à Bamako.

Les enseignants grévistes avaient demandé à leurs camarades de boycotter les élections législatives. Le bras de fer continue ce qui fait planer l’ombre d’une année scolaire blanche au Mali.

NORDSUD JOURNAL