Préparer le dossier contre le Mali devant la cour de justuce de la CEDEAO concernant l’absence de législation contre les MGF\E au Mali, tel est l’objectif général visé par une rencontre dite « Atelier d’Identification des affaires en vue de l’interpellation du Mali devant la cour de la CEDEAO pour l’adoption d’une loi interdisant les MGF/E qui s’est tenue ce Samedi 27 juillet 2019 à l’hôtel Coccinelle sis à l’hippodrome en commune 2 du district de Bamako.


Initiée par l’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles (AMSOPT) en partenariat avec d’autres associations qui interviennent dans la lutte contre l’excision, cette rencontre qui regroupe, plusieurs acteurs, et associations qui luttent contre les MGF, touche du doigt, une question très sensible et qui succite toujours un vif débat entre deux camps à s’avoir les pour MGF et les contres.
Au cours de cette rencontre les participants venus du Mali et de la sous région se sont penchés sur plusieurs questions relatives à l’abandon de la pratique des MGF/E à s’avoir la présentation des instruments juridiques Regionales et International interdissant les MGF.

Pour Bréhima Ballo chargé de programme à AMSOPT, cette journée d’échanges est une rencontre importante et qui reste toujours d’actualité. « La rencontre vise à clarifier les rôles et les actions que chaque acteur doit accomplir pour la réussite de l’activité et l’atteinte des objctifs », a-til soutenu. Il a ensuite ajouté qu’aujourdhui pour l’abandon de la pratique de l’excision, il faut une réelle volonté politique et une synergie d’actions a tous les niveaux.
Il n’a pas aussi manqué de rappler tout la complexité de la question relative à l’abandon de la pratique de l’excision.
En prenant la parole le consultant juridique, Denis Bizamana, a axé son intervention sur les différents mécanismes juridiques qui seront mises en oeuvre pour atteindre les objectifs au niveau de la cour de la CEDEAO. Et pour cela, dit-il, plusieurs actions sont prevues notamment l’identification des victimes et leur imdemmnisation.
Au sortir de cet atelier les participants se sont engagés à poursuivre la lutte pour l’abandon de la pratique des MGF.
Mohamed Kanouté

Source: Mali24