En marge de la visite du ministre de la Santé et des Affaires Sociales au Centre Hospitalier Universitaire du Point-G, les internes en thèse ont tenu, hier lundi, dans la cour de l’hôpital, une grande manifestation pour revendiquer 10 mois de ristournes.

 

dix mois sans ristournes, les étudiants en thèse au niveau du Centre Hospitalier Universitaire du Point-G ont profité, hier lundi, de la visite de la nouvelle patronne du département en charge de la Santé et des Affaires Sociales, Dr Fanta Siby, pour réclamer leur dû.

Selon leur porte-parole, Sidy Modibo Sininta,  » le gouvernement s’est engagé en 2007 dans une convention pour payer 500 FCFA par jour soit 15 000 FCFA par mois comme ristournes lors de l’année de thèse « . Avant d’ajouter que   » cette convention a été signée quand l’actuel ministre de la Santé et des Affaires Sociales était la Directrice régionale de la Santé et qu’à l’époque, elle avait pris part à la signature du document « .

A l’en croire, malgré les multiples interventions auprès de l’administration de l’hôpital, ils n’ont pas eu gain de cause.   »  Elle nous demande d’aller voir les plus hautes autorités. Nous avons été au ministère, mais nous n’avons pas pu rencontrer le ministre. C’est pourquoi nous avons profité de sa visite pour la faire part de notre situation « , précise M. Sininta.

Et de poursuivre :  » Nous voulons juste qu’on nous mette dans nos droits le plus absolu et le plus légitime « .

Face à cette situation, les étudiants en année de thèse entendent partir en cessation de travail.  » Si notre situation ne s’améliore pas, nous allons observer une grève. Nous interpelons donc les autorités compétentes sur la situation. Nous n’avons plus droit à la bourse et notre seule source de revenu est la ristourne qui nous permet de préparer nos thèses « , a conclu Sidy Modibo Sininta.

Il faut souligner qu’en plus de la doléance  des internes, d’autres travailleurs de l’hôpital demandent le départ du Directeur général et son staff. Ils fustigent la gestion du CHU du Point G.

Abdoul DEMBELE

Source: l’Indépendant