La journée mondiale de la santé a été célébrée le jeudi 03 Mai 2018 sur le terrain de korofina. Elle a été une tribune pour le ministre de la santé et de l’hygiène publique le professeur Samba Ousmane Sow et Lucien Manga de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’étaler les efforts consentis en faveur de la couverture sanitaire universelle pour tous en faveur de la réduction de la pauvreté.

Placé sous le thème : couverture sanitaire universelle (CSU) : pour Tous et Partout, la mise en place de la couverture sanitaire universelle a un triple objectif a signalé le ministre de la santé et de l’hygiène publique le professeur Samba Ousmane Sow : fournir à toutes les personnes résidentes dans notre pays une couverture maladie, d’organiser cette couverture pour qu’elle donne accés à un panier de soins répondant à l’ensemble de leurs besoins de santé ; de réduire au maximum la charge financière des ménages recourant aux services de soins essentiels.

Le ministre de la santé a rappelé que le gouvernement malien pour une question d’équité et de justice sociale s’est engagé dans un processus qui devra aboutir à l’horizon 2018 à l’instauration de la couverture maladie universelle (CMU) et que l’atteinte de cet objectif passe par des structures de santé dotées de personnels qualifiés et motivés, de plateaux techniques adéquats  et une bonne organisation de soins. Le ministre a profité de l’occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’OMS qui fêtait son 70ème  anniversaire.

Lucien Manga, le représentant résident de l’OMS au Mali, a salué les inlassables efforts du gouvernement malien consentis en faveur de la couverture sanitaire universelle notamment à travers l’institution de l’assurance maladie obligatoire, le régime d’assistance et la mise en place des mutuelles de santé. Il a noté que sa structure continuera d’apporter un appui au gouvernement du Mali pour édifier des systèmes de santé plus solides, plus résilients et plus réactifs afin de progresser vers la couverture santé universelle et promouvoir la santé pour tous.

Moussa Samba Diallo

Source: Le Républicain