Au Mali, pendant l’hivernage, le paludisme est la maladie qui fait plus de victimes que n’importe quelle autre maladie. Ce ravage est dû au non respect des mesures de lutte contre le paludisme préconisées par les agents de santé : dormir sous les moustiquaires imprégnés, éviter les eaux stagnantes, pulvériser les domiciles, porter des habits qui couvrent tout le corps pendant la nuit et en cas de voyage dans un lieu endémique, le médecin peut prescrire un médicament de prophylaxie.

 

Le  paludisme, autrement  appelé « Malaria », est une maladie de l’être humain provoquée par un parasite transmis par l’anophèle, il s’installe dans les globules rouges et déstabilise le bon fonctionnement du corps, rendant ainsi la victime de plus en plus faible si des mesures ne sont pas prises.

En effet, selon l’OMS, le paludisme tue un enfant moins de 5ans chaque 2minutes dans le monde; 500 millions de personnes sont atteintes du paludisme et plus de 3500 personnes meurent par jour.

Ainsi, c’est pendant la période d’hivernage qu’on assiste à la propagation du paludisme au Mali, faisant plusieurs victimes. Sandra Guerra Kpuig, spécialiste en Médecine au Luxembourg d’Hamdalaye affirme qu’actuellement la plupart de ses patients souffrent du paludisme et cela s’explique par l’humidité, les eaux usées, la stagnation des eaux de toilettes ainsi que le non-respect des consignes contre le Malaria.

Un Patient de l’hôpital Gabriel Touré,  Mohamed Dembélé, déclare que chaque année, il souffre du Paludisme en cette période d’hivernage : « Je ferai le nécessaire pour faire disparaitre les eaux de souillures de la toilette qui se trouvent près de ma porte. », nous confie-t-il.

Selon Marie Clémentine Sidibé, stagiaire à la Pharmacie ‘’Mohamed V’’ du centre-ville, les médicaments contre le Paludisme sont les plus vendus depuis en début juin, la plupart des patients n’achètent que les médicaments contre la Malaria.

Cependant, pour lutter contre cette Maladie mortelle Mr. Somboro André Pascal, un spécialiste en Médecine au Point G donne son opinion en nous conseillant de « dormir sous les moustiquaires imprégnés, d’éviter les eaux stagnantes, pulvériser les  domiciles, porter des habits qui couvrent tout le corps pendant la nuit et en cas de voyage dans un lieu endémique, le médecin peut vous prescrire un médicament de prophylaxie ».

Par conséquent, toute la population doit enfin veiller au respect strict de ces mesures sus citées afin de réduire le taux de contamination de cette maladie.

Maimouna Suzane SODIO, stagiaire

SourceLe républicain mali