Toute chose a une fin. Qu’elle soit bonne ou mauvaise. Dorénavant, le travail reprend son horaire normal de 07 h 30 à 16 h 00 du lundi au jeudi et de 07 h 30 à 17 h 30 les vendredis. La bonne ou mauvaise nouvelle, c’est selon, est tombée comme un couperet à la veille de la fête d’Aïd El Kébir ou « Fête de Tabaski » dernière à travers une annonce faite par le Premier ministre aux micros de nos confrères de Bozola.


Selon qu’elle soit bonne, la normalisation des horaires de travail offre un ouf de soulagement pour bon nombre d’usagers de services publics, parapublics ou même privés. Pour faire ou avoir un document administratif dans l’urgence, mon cher, il fallait te lever tôt hein, sinon ben tu ne trouvais plus personne en début d’après-midi. 14 h 00 c’est la descente et ben on prend tout simplement les raccourcis et on s’éclipse dès 13 h pour ses affaires personnelles. Comme si l’on s’était passé le mot d’ordre, les banques étaient envahies les matins de bonheur. Chacun voulant se servir d’ici qu’on ne vienne dire qu’il est l’heure de la fermeture !
Plus de présence et moins d’absentéisme dorénavant dans les services pour le bonheur des usagers. La vie économique également, n’en déplaise aux acteurs de la crise sociopolitique, reprend peu à peu ses droits sur les grandes artères et les vois publiques dans Dougouba, notre belle capitale. C’est de bonne guerre !
Mais bon, soyons équitable tout de même. Il n’y a pas que du bon côté dans « normalisation » là hein. Et oui, la récréation est finie pour nous, les grands paresseux, friands des grasses matinées ou encore des journées courtes offrant plus de temps de présence en famille aux côtés des siens. Je plains Madame et mes petits bouts de choux tous joyeux à me voir à la maison dès le début de l’après-midi pour nos petits jeux de cache-cache ou des parties de « 151 » ! Et oui la COVID19 avait aussi son « confinement » ici dans Dougouba, notre belle capitale.
Mon cher, la litanie « j’ai eu une journée très chargée aujourd’hui » pour justifier les retards à la maison n’était plus à la mode hein. Il fallait trouver un autre argumentaire pour convaincre Madame au cas où. Quoi ? Ne fais pas cette tête. Mon cher tu sais très bien que je suis véridique. Pas convaincu hein ? Bon que celui ou celle qui n’est jamais rentré tard à la maison, pour quelque raison que ce soit, me jette une pierre….
À mercredi prochain inch Allah !!!

Lassine M’Boua DIARRA, Révolté d’un jour