Rénové à plus de 500 millions, il y a quelques années pour renforcer sa capacité opérationnelle, le service des urgences du CHU Gabriel Touré, est de plus en plus indexé à cause de certains traitements inhumains des agents de santé.

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Dans ce département, selon des témoignages, on vit selon sa poche ou selon ses relations. A notre avis, le mot urgences signifie intervenir sur une personne dont la vie est en danger. Il ressort de ces témoignages, que les travailleurs de ce département stratégique de l’hôpital n’ont aucune  considération pour la vie des  patients encore moins pour leur santé. Des victimes d’accidents de circulations ou autres catastrophes passent des heures sans bénéficier les premiers soins. Pendant ce temps, les agents censés apporter le soutien nécessaires se désintéressent. Certains n’hésitent pas à proférer des propos maladroits : « laissez-le de côté, quand ses parents paieront, il sera pris en charge ». Quelle cruauté ? Cette négligence vient de quelle école sanitaire ? Hélas, c’est la triste réalité. Récemment, le frère de lait d’un ancien capitaine de l’équipe nationale de football de notre pays vient de faire les frais de cette négligence. Le jeune homme est mort par négligence. Entre déontologie et argent, la vie des patients fait l’objet de tombola. Qu’est ce que l’Etat compte faire a propos de ce fléau qui réclame beaucoup de vie humaines dans le pays ? Une assurance médicale gratuite pour les patients sans revenus ou avec un faible revenus serait une solution a défaut de professionnels qui ont prêté le serment  d’Hippocrate.
La rédaction

 

Source:  Aube d’Afrique