Le 1er décembre de chaque année, a lieu la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Pour l’édition 2020, le thème retenu est « Solidarité mondiale et responsabilité partagée ».

 

Récemment, un nouveau traitement injectable à effet prolongé a été testé. Il s’agit du cabotégravir, un antirétroviral, à injecter tous les 2 mois. L’essai a été réalisé dans 7 pays d’Afrique de l’Est et du Sud, sur 3200 femmes de 18 à 45 ans, avec un risque élevé d’infection au VIH. En cours d’étude, 4 infections ont été reportées dans le groupe recevant le cabotégravir par rapport à 34 infections dans le groupe PrEP (comprimé à prendre quotidiennement). Ainsi, les injections se sont montrées 89% plus efficaces que la PrEP. L’essai a été interrompu précocement pour permettre à toutes les femmes de pouvoir profiter de l’injection.

Le cabotégravir devrait être disponible à partir de 2022. Cette nouvelle approche permettrait de diminuer fortement les nouvelles infections et ainsi mieux protéger les femmes.

6 millions de personnes vivant avec le VIH n’ont aucun accès à un traitement.Dans 26 pays, les adolescents doivent avoir une autorisation pour obtenir un moyen de contraception (dont les préservatifs)100 millions de personnes, chaque année, pour payer leurs soins de santé, tombent dans l’extrême pauvreté.Il existe des lois pénalisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe dans 68 pays. 34 millions de jeunes filles d’Afrique subsaharienne n’avaient pas accès à une éducation secondaire en 2018.

Avec Santénet et OnuSida

Source : Journal du Mali