C’est dans le cadre de la reconnaissance des femmes battantes au Mali que la chaine Renouveau TV, en partenariat avec Alasko Évent a lancé une nouvelle émission télé nommée ‘’lumière des femmes’’. Cette émission accueille chaque semaine une femme engagée, dont le combat s’est avéré dans des domaines socioprofessionnels. Pour cette deuxième édition enregistrée le mardi 16 avril 2019, à la maison dédiée à la femme à Sabalibougou, c’était Mme Coulibaly Oumou Coulibaly l’invitée du plateau, elle est la cinquième adjointe du maire de la commune V du district de Bamako et leader de plusieurs mouvements et associations. Une femme connue tant sur le plan social, associatif que professionnel.

 

C’est les hommes, femmes et enfants de la commune V du district et d’ailleurs qui ont témoigné leur soutien à Mme Coulibaly à travers leur présence effective à cette émission ‘’lumière des femmes ’’.  Expatriée à pieds nus au moment de la crise ivoirienne où elle avait passé près de 30 années de sa vie, Mme Coulibaly a su prouver   concrètement qu’il est toujours possible de se   reconstruire après de si grand coup de la vie. « Nulle part ailleurs dans le monde ne vaut   mieux que chez soi », disait-elle chaque fois.  Elle a d’ailleurs profité de l’occasion pour féliciter et remercier l’initiative du gouvernement malien de l’époque de s’être manifesté résolument en faveur de ces expatriés en les octroyant une cité dans la commune de Mountougoula. Mme Coulibaly est maire adjointe à la commune V du district de Bamako aujourd’hui, un poste qu’elle a obtenu selon elle, grâce à son combat engagé pour la cause des femmes à travers plusieurs mouvements et associations.  Un engagement qui  a aussi permis d’avoir près de 80 parcelles au nom des femmes  à Mountougoula dont certaines sont construites et déjà habitées. Une preuve qui démontre naturellement que ce n’est pas seulement en faisant de la politique qu’on peut aider sa nation.  Après avoir été élue également, Mme Coulibaly a, à ses dires, toujours continué à montrer   à travers son œuvre, qu’on peut encore faire plus pour sa population. Et ce secret pour elle, c’est le courage, le travail et la persévérance, car, elle dit avoir vendu de l’Atchéké à Bamako ici d’où l’origine de son nom ‘’Oumou Tchéké’’ avant ses activités à la mairie. Tout cela pour dire qu’il n’y’a pas de sot métier.

C’est pourquoi d’ailleurs elle lança un appel à la jeunesse, surtout les jeunes filles qui se perdent constamment sur le chemin de l’évolution, au travail, car estime-t-elle que tout le monde n’a pas cette chance de travailler dans un bureau.   Elle exhorte alors toutes les femmes à se regrouper entre elles en vue de s’échanger des idées et les expériences, unique condition de réussir un projet. Elle dira quant à elle afin d’être à la disposition totale de toutes celles qui veulent l’imiter ou prendre des conseils avec elle dans l’objectif d’être un jour, elles aussi, reconnues comme femmes battantes sur un plateau similaire, sinon plus grand pour promouvoir les femmes engagées du Mali.

ISSA DJIGUIBA