L’affaire opposant l’un des artistes maliens interplanétaire, Sidiki Diabaté a sa compagne Mamasita qui l’accuse de l’avoir frappé et séquestré, a pris de l’ampleur. Après l’éclatement de l’affaire il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, la victime aurait dévoilé plusieurs parties de son corps couvertes d’hématomes.

 

Vu l’ampleur de ces images choquantes sur les réseaux sociaux, pour la première fois des organisations et associations de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) bravent le pavé à Bamako. En effet depuis les récentes publications d’images choquantes de Mama Sow dite Mamasita l’ex compagne de l’artiste Sidiki Diabaté les indignations se sont multipliées non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans les rues de Bamako.

Malgré l’incarcération de l’artiste à la maison centrale d’arrêt de Bamako sur les faits lui reprochant, une nouvelle ère semble sonner pour les féministes au Mali. “ Encourager les victimes à dénoncer leurs bourreaux ” voici le message clé de la marche blanche qui a réuni des centaines de personnes majoritairement femmes dans les rues de la capitale malienne. Pour Mme Dicko Aminata Dicko présidente de l’association SOLIDARUS 223, une association caritative qui vient en aide aux personnes démunies et défavorisées du Mali.

« Ce n’est pas une marche contre Sidiki, mais plutôt une marche pour demander aux autorités de prendre des mesures immédiates de protection des femmes qui sont les plus marginalisées dans la société. Il y’a des femmes qui (…)

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Aïcha Cissé

NOUVEL HORIZON