Regroupées au sein d’un collectif, les femmes des milliaires et paramilitaires demandent à IBK d’agir pour que le dossier de leurs époux soit vidé. Elles ont affirmé que leurs maris sont détenus préventivement depuis 2013 dans l’affaire du contre coup d’Etat du 30 avril 2012 dont le jugement ne parvient pas à se tenir.

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 En conférence de presse ce lundi à la Maison de la presse, le collectif des épouses des bérets verts sont venues nombreuses faire des déclarations sur la situation de leurs maris détenus au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako, Markala, Manantali et Sélingué depuis 2013. Pour elles, c’est une violation flagrante de loi dans la mesure où le code de procédure pénale malien stipule qu’en matière criminelle, le délai de détention provisoire ne peut excéder 3 ans.

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Dirigé par Mme Dembélé Madina Sissoko, l’épouse du général Ibrahima Dahirou Dembélé, ancien chef d’état-major général des armées, le collectif voit un coup politique derrière le dossier de leurs maris. C’est pourquoi elles tiennent à faire éclater la vérité. Elles ont affirmé que leurs époux sont victimes d’une justice à deux vitesses qui accorde la liberté provisoire aux bérets rouges du colonel Abdine Guindo et la libération de certains terroristes qui ont commis des atrocités au nord, mais refuse de trancher le dossier Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés.

Zoumana Coulibaly

Encadré: Dr. Mariko égratigne IBK

Le président de la Sadi accuse le président de la République d’être le seul responsable dans le blocage du dossier Sanogo et co-accusés. Il demande à IBK de démissionner. Premier à avoir soutenu le coup d’Etat de 2012, Dr Oumar Mariko était invité à prendre part à la conférence de presse des épouses des militaires et paramilitaires.

A la fin de la rencontre l’honorable Mariko a félicité les épouses des militaires incarcérés. Selon l’élu de Kolondiéba, ce n’est ni une histoire entre bérets rouges ni une histoire de bérets verts, c’est une histoire hautement politique. Oumar Mariko s’est attaqué à son ancien mentor Ibrahim Boubacar Kéita, l’accusant d’être le principal responsable dans la gestion du dossier des militaires. A l’en croire, IBK aurait affirmé “Je ne savais pas que les militaires se sont entre tués de cette façon… sinon je n’allais pas accepter d’être porté président par les militaires”. Il a demandé à IBK de démissionner parce qu’il sait maintenant la réalité.

Z.C.

Source: L indicateur du renouveau