Tinkélé, village situé à 8 km de Ouéléssebougou a abrité, le samedi 7 septembre une plantation d’arbres au pied du bosquet qui portera le nom de l’épouse du président de la République, Kéita Aminata Maïga, présidente de l’ONG Agir. Cette initiative est une reconnaissance des actions multiformes de la Première dame  dans la contrée du Djitoumou. A travers ces plans fruitiers, ce bosquet,  s’inscrivant dans la cadre de la lutte contre la pauvreté, contribuera à  l’autonomisation de la femme. C’est en ces termes que  la Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré a lancé les travaux en présence des autorités politiques et administratives locales.

 

Comme chaque week- end et  cette fois  sous une pluie battante, la Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré, est arrivée  à Tinkélé en passant par Ouéléssébougou à la rencontre des femmes et des partenaires de l’ONG Djitoumou Kounkan. Il s’agit d’une action qui entre dans le cadre  de la lutte contre la déforestation et du peuplement des arbres fruitiers et forestiers. L’idée d’un bosquet est parti du constat que dans les zones de campagne, la coupe du bois à pris de l’ampleur, le pâturage aérien est exploité par les éleveurs, les producteurs agricoles coupent les arbres pour les implanter dans les alentours des champs. Toute chose qui contribue à affaiblir l’environnement avec les arbres fruitiers en diminution alors que le revenu des femmes  est basé sur les produits de cueillette en milieu rural.

Le bosquet comprend des plants de baobab, de moringa, de tamariniers, de manguiers, de goyaviers,  d’orangers, un jardin maraicher et un étang piscicole. Ces activités selon le président de l’ONG Djitoumou Kounkan, Souleymane Baga Samaké, permettront de créer un revenu pour les femmes rurales de Djitoumou en vue de les aider à faire face aux fournitures scolaires de leurs enfants, des dépenses pendant les fêtes religieuses. L’objectif recherché dit- il est de pérenniser l’autonomisation de la femme dans le Djitoumou, d’assurer la promotion de toutes les braves dames de la contrée qui évoluent surtout dans la transformation de produits locaux, la production de beurre de karité et l’agriculture.

Pour le maire de la localité, Yaya Samaké, le reboisement est le moyen sûr pour donner un coup de frein à la sécheresse qui constitue une réelle menace.  » C’est ce que nous avons compris  dans le Djitoumou d’où notre engagement de préserver la nature avec la plantation d’arbres« .

Le chef de village et la présidente des femmes, se sont engagés pour l’entretien des arbres du bosquet. Occasion pour eux de faire un plaidoyer en faveur de l’éducation des enfants, la multiplication des opportunités pour les femmes en matière d’autonomisation et la nécessité de  renforcer la chambre froide de la morgue.  Pour la Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, pour assurer l’autonomisation de la femme, il est important d’être créatif  et courageux afin de poser des actes  concret dans un avenir proche pour permettre une exploitation durable. S’adressant aux femmes, elle leurs demande de continuer comme par le passé à être le ciment de la famille  aux côtés des hommes et de veiller à une bonne éducation des enfants.  » Une nation ne peut se bâtir sans les femmes et vos contributions sont inestimables. Le Mali a besoin de tous ses fils  et nous devons  bâtir ce pays ensemble unis les mains dans les mains. Nul ne bâtira ce pays à notre place« .  Aujourd’hui, les problèmes de sécurité, la question de l’école, la cohésion sociale, les conflits internes  et intercommunautaires, le respect des droits humains des femmes et des enfants et la protection de l’environnement sont les sujets sur lesquels tous les citoyens maliens doivent se pencher afin de trouver des solutions idoines a -t -elle conclu.

F. Mah Thiam KONE

*Envoyée spéciale

Source: l’Indépendant