Tenir un kiosque Orange-Money est aujourd’hui devenu un métier à risque à Bamako. Selon de sources policières, seulement la semaine passée, une dizaine de kiosques Orange Money, a été la cible de braqueurs dans le quartier de ATTbougou 1008 logements et Niamana. Des cas similaires été également signalés en commune 4 et en commune 1 du District de Bamako.

Sébénicoro, quartier où loge le président IBK, n’est pas en reste de cette insécurité que connait notre capitale. Le mardi passé, aux environs de 22 heures, une boutique de services Orange-money, distribution Canal+ et vente de télévision écran plat, située à quelques mètres du commissariat du 9ème  arrondissement, a été braquée par 3 malfrats.

Selon les témoins, les malfrats sont arrivés sur  deux motos et ont commencé à tirer des coups de feu. Un d’entre eux s’est glissé dans la boutique pour dépouiller le boutiquier, au moment où les deux autres surveillaient les alentours.

Par maladresse, l’un des braqueurs aurait tiré en direction de la boutique. La balle a ainsi touché son compère malfrat  posté à l’intérieur. Ce dernier a été transporté d’urgence à l’hôpital Gabriel TOURÉ par ces complices.

Dans son malheur, le blessé a été rapidement identifié et mis à la disposition de la police, qui avait pris soin d’alerter l’opinion sur le cas de ce bandit blessé par balle.  Le blessé est encore gardé aux soins par la police qui attend son rétablissement pour approfondir l’enquête et procéder à l’arrestation des autres complices.

Au-delà même des kiosques Oranges Money, les bandits armés multiplient leurs actions contre des boutiquiers et de paisibles populations de la capitale malienne.

Le week-end passé, un policier a été désarmé en pleine journée par deux jeunes à Yirimadio, au niveau du carrefour dénommé ‘’ Wara Ka sirafara’’.

De même, un boutiquier a été sauvagement abattu par 3 balles dans la tête à Kalaban-Coura, non loin de l’hôtel  ‘’ Wassulu’’.

Face à la gravité de la situation, il est temps pour l’opérateur Orange-Mali de prendre des mesures qui s’imposent, surtout qu’il ‘agit de vie des employés. Pour ce qui est des autres actes de banditismes à Bamako, le département de la sécurité intérieure doit revoir sa copie.

Abdoulaye Koné.

Source : Le Délibéré