En érigeant un piédestal pour élever sa nénette à la dignité usurpée de First lady, le N°10 national ne révèle qu’une de ses nombreuses odieuses facettes. L’horrible scène de sarcophage et de cannibalisme avec le Mollah qu’il invective et chipote ; et, le cocufiage de moutonniers qui lui vaut la palme de la félonie, sont autant d’autres facettes de ce personnage volage. C’est la substance de votre Bêtisier de ce jour.

 

L’imposture d’une dignité usurpée
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le N°10 national veut organiser un bal des courtisans, plutôt des courtisanes ; moins par solidarité envers l’autre moitié de l’humanité que par exhibitionnisme politique. En français facile, le lampiste du Ninja national veut organiser un show mémorable, question de convaincre de sa capacité de mobilisation de troupes dans quelques mois pour mener le combat de la présidentielle. Le Showman de N°10 national a décidé de placer son spectacle féérique ‘’sous la haute marrainage’’ de sa tendre moitié. Ainsi, après leur pornographie voluptueuse, c’est maintenant la pornographie intellectuelle que ces tourtereaux réconciliés sous les yeux des médias qu’ils nous sortent de leurs manches.
Cette expression ‘’marrainage’’, est en rapport avec la nouvelle dimension que se donne IKN qui plastronne qu’il est une personnalité, en tant que 4e vice-président du Conseil National de Transition (CNT). Mais, il y a une requête en cours pour illégitimité du CNT introduite par le M5-RFP, en fait par ses potes insurgés d’hier. Il y a une dénonciation du CNT par la société civile. Il y a les partis politiques (les plus crédibles) qui ont refusé d’y prendre part pour délit d’initié et non inclusivité dans la procédure de désignation des membres. Il y a au moins un membre qui rendu le tablier, en raison de la mauvaise odeur de cette cuisine mal concoctée. Donc, il y a aux entournures de cette sulfureuse affaire de l’imposture. Le volubilis sicaire devrait plutôt raser les murs, bouffer tranquillement les sous du contribuable malien et s’abstenir d’ériger un piédestal pour sa nénette élevée frauduleusement à la dignité de first lady.

L’horrible scène de sarcophage
L’honorable N°10 national a pris des galons aux bottes du Ninja national depuis qu’il s’est incrusté telle une ventouse dans cet officier très peu loquace. Désormais, il flingue tout ennemi identifié représentant une menace pour son engraissement et le Mollah de Badalabougou représente désormais une véritable cible. Sur OM média, après les heures qui ont suivi la conférence d’information de l’Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition (ACRT) dans le cadre de l’organisation de la Journée internationale des droits des femmes (8 Mars), frime, se beurre et se leurre : « je ne soutiens plus la vision politique de l’imam Dicko. Je ne parle plus sous son leadership, car je suis moi-même devenu un leader. L’élève a grandi! Je suis désormais indépendant ». Une alliance de sorciers ne peut aboutir qu’à une scène de sarcophage et de cannibalisme. Voilà, après avoir filouté et philoté les moutonniers élevés à la souveraineté de ‘’peuple’’, par la magie des shows survolés au Monument de l’indépendance, les deux marionnettistes embusqués dans les boubous de religieux se bouffent le nez et se plantent les banderilles à travers des débats aussi enflammés qu’endiablés. Eskey ! Tout ça, parce que l’affidé d’hier, le disc-jockey de la Place Tahir de Bamako, a été relooké, lifter par l’ordre kaki.
Pourtant, en regardant en filigrane, le N°10 national restera toujours un ‘’ma bolo ma’’, puisqu’au-delà de cette rodomontade, de cette emphase, c’est flagrant qu’il ne fait juste que changer de de main et de maître. Hier, c’était le Mollah qui l’assujettissait, aujourd’hui, c’est le Ninja national qui l’a racheté, demain ce sera qui ce vassale manufacturé par le Mollah, inféodé à son beefsteak, va-t-il servir ? Donc, une certitude : Ce grimpion traînera toujours ses chaînes. Et certaines indépendances ne sont juste qu’une vue de l’esprit.

Les cocus d’une badinerie politique
« J’ai choisi mon camp et je ferai tout pour me faire entendre sans l’aide de qui que ce soit ». En voici un qui devrait être jugé, condamné et pendu pour langue trop pendue et pour perversion idéologique pour injonctif alimentaire. Les cocus de l’histoire de la Place Tahir de Bamako, ce sont ces grégaires virussés par un potentiel subversif unique, dont ils ont pris le contrôle des esprits par des diatribes incendiaires. Il fallait faire expier à IBK et à son régime leurs défaillances chroniques, après c’est la couillonnade. Les ruades dans les brancards n’auront finalement servi qu’à permettre au N°10 national de choisir son camp à lui ! Cet homme volage dont la réputation n’est plus à faire, alternant les contradictions abyssales et les mensonges horrifiques, mériterait bien la palme de la félonie. Ses trémolos et autres circonlocutions ne visaient donc qu’à niquer le peuple des suivistes. Avec le N°10 national, on nage en plein dans l’absurdité. La preuve : ils immolent sur l’autel de leurs intérêts les enfants des gens sous prétexte de faire dégager un régime dictatorial pour applaudir ensuite des deux mains les auteurs d’un putsch militaire. C’est un délire absolu, du foutage de gueule. Diantre ! Comment les mecs n’ont pas vu venir qu’ils seront victimes du déviationnisme alimentaire de ces doctrinaires toxiques rompu dans l’art de malmener les esprits des faibles !

Les chipoteries d’un mutant
« J’ai grandi et désormais libre de penser et agir sans l’aval de celui que j’appelais un modèle ». Eh oui ! Le modèle, c’est désormais l’imperturbable, l’incontournable, le patriote Ninja national. Quand les convictions s’enracinent dans l’instinct grégaire et la bringue, il devient très aisé de changer de disque. Au diable le Sage, le Très Eclairé ! Vive la politique du ventre ! Vive l’ordre kaki ! Mais, même dans son révisionnisme, le N°10 national trouve le moyen de chicaner le Mollah qu’il conjugue désormais au passé, parce que lui, le sbire du Ninja national, croit avoir pris son autonomie de mouvement et de pensée, bref, parce qu’il a grandi. Il n’est plus n’importe qui, même s’il ne brille que par du n’importe-quoi-isme.

Source : INFO-MATIN