Dans le cadre de la diffusion des rapports individuels de vérification, le Bureau du Vérificateur général (VBG), avec l’appui du Projet Redevabilité Publique et Participation des Femmes au Mali (RPPFM), a organisé un atelier d’échange de deux jours avec les professionnels des médias. Placée sous l’égide du ministre de la Communication, la cérémonie d’ouverture a eu lieu, le jeudi 5 septembre, à l’hôtel Titi de Fana. 

Le présent atelier s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres que le Bureau du Vérificateur général (BVG) a entreprises en exécution de son programme annuel d’activités, afin d’informer l’ensemble des acteurs de la gouvernance sur la vision du nouveau Vérificateur général.

Son objectif  est de permettre aux journalistes de mieux comprendre et d’exploiter les rapports individuels de vérification qui sont rendus publics et à les outiller pour accompagner la nouvelle stratégie de communication du BVG.

Pendant deux jours (les 5 et 6 septembre), la quarantaine de participants ont été outillés par les experts du BVG sur les thématiques relatives aux techniques et méthodologies de rédaction d’un rapport de suivi de recommandations, d’un rapport de vérification de performance, d’un rapport de vérification financière, de l’exploitation d’un rapport individuel de vérification par les professionnels de médias et la déontologie journalistique et les défis de la triangulation des sources.

Pour le Gouverneur de Diola, Dédéou Magna Maïga, en choisissant de s’adresser à la presse à travers le renforcement des capacités des journalistes, le Vérificateur général a choisi le meilleur créneau pour rendre accessible la portée de ses vérifications. Car, dit-il, il est difficile pour les citoyens de déchiffrer le langage de la vérification. «Et c’est là le rôle de la presse et des professionnels de médias», a-t-il précisé.

Il est du même avis, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré, qui estime que le Vérificateur général a choisi une communication essentielle envers les acteurs de la gouvernance. D’autant que, selon lui, chaque citoyen est lié à un médium avec lequel il se sent familier ou attaché par l’approche, un rapport intime qui favorise sa lecture, sa compréhension et son appropriation. Le porte-parole du gouvernement dit au nom de l’Exécutif soutenir cette initiative.

Pour sa part, le Vérificateur général, Samba Alhamoudou Baby, a rappelé les dispositions légales qui sous-tendent la publication des rapports individuels. Il  a indiqué que leur publication est régie par l’article 13 de la loi instituant le BVG. Ils étaient adressés aux entités vérifiées et aux Institutions de la République. Ce qui ne sera plus le cas, puisqu’ils seront désormais publiés sur le site du BVG.

Lassina Koné

Source : Nouvelle Libération