Dans le cadre de la bonne marche de la convention d’objectif et de moyen, une des recommandations phares de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), dont le Mali est membre, la CMSS a organisé un atelier d’échange sur le sujet, le mercredi 30 septembre 2020 à l’hôtel Maeva Palace. L’objectif de cet atelier était d’outiller les partenaires techniques et financiers de la CMSS, sur cette convention qui définit les principes de bonne gouvernance, de transparence et de performance de la caisse.

Après son adhésion à la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale, la caisse malienne de sécurité sociale CMSS a reçu une mission d’audit de cette organisation en 2017. Une mission qui avait pour but d’évaluer cet organisme de prévoyance social malien OPS, et éventuellement le conformer aux principes de gestion de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale.

C’est dans ce cadre que beaucoup de recommandations ont été faites, à l’époque, à la caisse malienne de sécurité sociale afin d’améliorer son service.

Parmi les recommandations de la Cipres figurait l’adoption d’une convention dite « d’objectif et de moyen ». C’est jusqu’au mois de mars dernier que cette convention a pu être signée entre la CMSS et son département de tutelle, le ministère de la Santé et des Affaires sociales. Il était donc nécessaire de solliciter l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, d’où la présente journée.

Il était question d’outiller les partenaires techniques et financiers de la CMSS sur cette convention qui établit un contrat de performance dans l’exécution des services de la caisse, notamment des principes de bonne gouvernance, de transparence et de performance.

Pour la patronne de la caisse malienne de sécurité sociale Diaminatou Sangaré, les partenaires techniques et financiers de la CMSS qui sont partie prenante dans la vie de la CMSS doivent être outillés pour accompagner la CMSS dans la mise en œuvre de cette convention. Selon elle, l’amélioration du service de la caisse ainsi que sa bonne gouvernance ne peuvent pas aller sans un équilibre au niveau de la branche vieillesse de la CMSS qui souffre d’un grand déficit.

En effet, tout en discutant sur les nouveaux indicateurs de gestion de la CMSS, il était question de discuter avec les partenaires techniques et financiers sur la nécessité d’accompagner la CMSS dans la mise en œuvre de cette nouvelle convention. Surtout pour son évaluation au terme de 3 ans, pour constater ce qui a marché et non et les obstacles qui ont empêché l’atteinte de cet objectif.

A noter qu’au niveau national, ce sont la caisse malienne de sécurité sociale CMSS, l’institut national de prévoyance sociale INPS et la caisse nationale d’assurance maladie CANAM qui sont les trois organismes de protection sociale qui sont membres de la Cipres.

A l’issu de ces échéances, la patronne de la CMSS a indiqué qu’on peut retenir que le Mali à travers la CMSS a mis en œuvre les importantes recommandations de la CIPRES : « A l’issue de cette rencontre, on peut dire que le Mali est prêt, la direction nationale de la Protection civile de l’Économie solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances qui sont nos partenaires techniques et financiers sont outillés et prêts pour accompagner la CMSS dans la mise en œuvre de cette convention qui vise  la pérennité des régimes gérés par la CMSS au profit de ses assurés »

Issa Djiguiba

Source: Journal le Pays-Mali