Pour son combat acharné en longueur de journée en faveur des femmes et des jeunes dans le sahel et partout en Afrique, la fondatrice et directrice générale de l’ONG Tilwalte Peace Network, Fatima Al-Ansar, a été honorée par l’Association internationale des femmes du Mali (AIFM). Notre directrice générale fait partie des « femmes battantes et influentes de 2021 » sélectionnées par l’AIFM. Le trophée lui a été remis hier, samedi 6 mars 2021, lors d’un Diner Gala à l’hôtel de l’amitié. « Je salue cette initiative de l’AIFM. Je suis très contente et fière d’être parmi les femmes battantes et influentes de 2021. Mais ce geste me rassure davantage de l’importance du rôle de mon ONG, Tilwalte Peace Network, joue en faveur des femmes et des jeunes du Mali. Nous devons encore redoubler d’efforts pour l’atteinte de tous nos objectifs. Certaines activités sont d’ailleurs en vue dans ce sens », a déclaré Fatima Al-Ansar, la fondatrice et directrice générale de Tilwalte Peace Network, à sa sortie de la salle.

Il faut rappeler que l’ONG Tilwalte Peace Network a comme objectifs, entre autres :

-Doter les femmes et les jeunes des outils nécessaires pour être des agents de changement efficaces, éthiques et énergiques voués à un Sahel et à une Afrique pacifique ;

-Fournir aux femmes et aux jeunes les compétences essentielles pour faciliter un dialogue constructif au sein et entre leurs communautés ;

– Promouvoir la bonne gouvernance à travers un engagement massif des jeunes et des femmes

– Construire un vaste réseau parmi les femmes et les jeunes dirigeants professionnelles du Sahel et de l’Afrique ; et,

– Fournir aux jeunes et aux femmes de précieuses opportunités nationales et internationales de dialogue

Cela se passe de tout commentaire ! Car, la mairie de la commune urbaine de San est secouée par un scandale qui les plus avertis à se poser la question de savoir comment la cupidité peut amener nos cadres sensés incarner les vertus de probité, d’honnêteté, d’intégrité… à inscrire leurs actions dans des pratiques qui violent tous les principes d’orthodoxies en matière de gestion des affaires publique les poussant ainsi à bousculer les limites du tolérable.

En effet, sur la base d’une dénonciation anonyme relative à la confection et à l’émission de fausses quittances de trésor par un réseau entretenu par certains cadres de la mairie de la commune urbaine de San, la Brigade d’investigations du Pôle Economique et Financier de Bamako a aussitôt diligenté une enquête afin d’en savoir davantage sur cette dénonciation.

A l’issue des premiers éléments, le constat était sans appel, les enquêteurs ont conclu qu’il existe effectivement un réseau de confection de fausses quittances du trésor public. Ainsi, une fois confectionnées celles-ci sont utilisées pour effectuer les recouvrements en lieu et place des vraies quittances imprimées par la Direction nationale du Trésor.

Selon nos indiscrétions, l’enquête a aussi révélé que cette pratique était en cours depuis 2010. Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, les soupçons pèsent sur plusieurs personnalités de ville de Santoro ni Karatela notamment l’actuel maire, Félicité Diarra, le Régisseur de la mairie, Synali Tieba, l’ancien maire, Sine Traoré et l’ancien président du GIE Dallan, Bourama Berthé qui ont tous été auditionnés par le Pôle Economique et Financier de Bamako. Pire, de l’avis des spécialistes, ces fausses quittances confectionnées et émises ont fait perdre au trésor public plus de quatre milliards FCFA dans la circonscription de San.

De sources proches du dossier, les enquêteurs de la Brigade d’investigations se sont penchés également sur la question lancinante des dénonciations relatives à la gestion des affaires foncières des autorités communales de San. Ainsi, les enquêteurs ont constaté qu’un espace de plus de 10 hectares situé à Térékoungo, un quartier de San, avait été loti et attribué dans des conditions très floues et en violation de toutes les règles procédurales de gestion des affaires foncières et du Code des collectivités territoriales.

Les enquêteurs restent déterminés à faire toute la lumière sur cette affaire qui occasionne des saignées le Trésor public afin de démanteler les réseaux similaires implantés au sein des collectivités territoriales des autres localités de notre pays.

Nous y reviendrons !

Mama PAGA 

Source: Journal le Pays- Mali