À l’instar de millions de bahá’ís sur la planète, la communauté bahá’íe du Mali a célébré, ce 30 octobre au Mémorial Modibo Keita, le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh. Plusieurs activités étaient au programme de cette soirée dite de «Célébration du bicentenaire des Naissances des Manifestations jumelles (Bahá’u’lláh et le Báb)».

 

Bahá’u’lláh est né à Téhéran en 1817. Deux siècles plus tard, l’anniversaire de sa naissance est célébré partout dans le monde en même temps que celui du précurseur de sa Révélation, le Báb, né en 1819, le jour précédant la naissance de Bahá’u’lláh selon le calendrier en usage en Perse. Les bahá’ís (fidèles) et leurs amis célèbrent ces deux Anniversaires jumeaux à l’occasion d’une fête au cours de laquelle sont évoquées les vies et missions intimement liées de ces deux Envoyés. Au Mali, près de 3000 personnes se réclament bahá’ís.

Prière d’ouverture; allocution du Représentant du ministre des Affaires religieuses et du Culte; lecture de la Lettre du Conseil international de la Foi Bahá’íe. Ce sont entre autres les activités qui ont marqué le début de la soirée de célébration. Ces activités ont été suivies par des programmes exécutés par les enfants sur l’histoire de la Foi Bahá’íe. La projection du film «L’Aube de la Lumière» a permis aux invités de comprendre l’histoire du Précurseur de la Foi bahá’íe et de la naissance et l’évolution de Bahá’u’lláh dans la destinée de l’humanité.

Un des neuf (09) membres du Conseil national de la Foi Bahá’íe, Seydou Doumbia a indiqué que cette religion, la dernière des religions dites révélées, est une « porte d’espoir » dans un monde de plus en plus divisé et meurtri par des guerres et des conflits fratricides. Les trois principes fondamentaux de cette religion sont : l’unicité de Dieu, l’unité de la religion, l’unité du genre humain. C’est pourquoi, explique Seydou Doumbia, les fidèles de la Foi Bahá’íe viennent de toutes les autres religions monothéistes.

Bakary M. COULIBALY

Echos Médias