Après les travaux de rénovation, le Centre international de conférences de Bamako (CICB) a réouvert ses portes en janvier 2019. Le temple évènementiel de notre pays a tenu, jeudi dernier, la 21è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion était dirigée par le secrétaire général du ministère de la Culture, Andogoly Guindo, en présence du directeur général du CICB, Sékou Dissa.

La session était consacrée à l’adoption du programme d’activités et du projet de budget de l’exercice 2020, au rapport d’activités et au rapport financier de l’année écoulée. Les administrateurs ont opiné sur les différents documents soumis à leur approbation.
Le secrétaire général du ministère de la Culture a indiqué que la relance des activités au niveau du CICB atteste que celui-ci reste la vitrine en termes d’organisation des grands événements dans notre pays. L’année 2020, a-t-il dit, s’annonce sous de meilleurs auspices avec un espoir d’accroissement des performances comme l’attestent le programme d’activités et le budget prévisionnel équilibré en recettes et dépenses à un peu plus de 1,6 milliard de Fcfa.
«Après environ deux ans d’arrêt des activités au CICB pour des travaux de rénovation, plusieurs nouveaux sites d’accueil des évènements se sont multipliés à Bamako», a expliqué M. Guindo, ajoutant que durant cette période, certains ont acquis une grande notoriété et continuent de susciter de l’intérêt. C’est dans ce contexte de concurrence que le CICB devait revendiquer sa place de leadership.
Le directeur général du CICB a témoigné de sa satisfaction pour l’engagement de tous et pour la relance de son centre. Sékou Dissa a aussi souligné des avancées notamment la mis en place d’un cadre législatif entre les travailleurs et la direction. Ce qui va désormais permettre à la structure de travailler dans un cadre bien défini, a-t-il espéré.
Malgré les aléas, le directeur général dira qu’il est important de rester positif compte tenu des résultats obtenus depuis la reprise des activités comme l’organisation du sommet des chefs d’état de l’OMVS, la 8è édition des Journées minières et pétrolières du Mali et l’organisation du Dialogue national inclusif (DNI).

Amadou SOW

Source : L’ESSOR