Elles sont une trentaine de femmes toutes entrepreneures à prendre part à la formation sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Sous la houlette du fonds d’appui pour l’autonomisation de la femme et l’épanouissement de l’enfant (FAFE) dirigé par Kanté Fatoumata Diankoumba à travers le programme WED. Cette formation a été initiée par la ministre en charge des questions de Femmes, Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré dans le but de booster l’entreprenariat féminin au Mali, notamment les femmes qui ont pris le risque d’aller à la création d’entreprises et qui cherchent leur voie, malgré toutes les contraintes.

 

Il s’agit pour le fonds d’appui pour l’autonomisation de la femme et l’épanouissement de l’enfant (FAFE) de dégager des ressources complémentaires pour faciliter la réalisation des objectifs comme la sensibilisation, l’accompagnement et la formation de trois femmes entrepreneures afin d’adopter l’usage de la nouvelle technologie, voire l’implication du numérique dans les entreprises et organisation pour une bonne gestion durable.

Les programmes WED s’appuient sur les politiques d’égalité de sexes et d’autonomisation des femmes qui sont intégrés dans toutes  les actions en matière de développement de l’entreprise.

L’objectif visé est de donner plus de visibilité, à accompagner et à former  dans la mise en œuvre de la technologie moderne afin de concevoir une politique efficace de promotion de l’entrepreneuriat des femmes.

Le projet de  » téléphones numériques pour le transfert des connaissances auprès des femmes entrepreneures maliennes  » propose de combiner dans une même initiative, des activités de formation, d’accompagnement et de transfert des connaissances à l’aide des téléphones numériques, de développer l’apprentissage des femmes maliennes basé sur une relation interpersonnelle au Mali.

Pour la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Dr Diakité Aïssata Traoré, il est impossible d’imaginer dans le monde d’aujourd’hui le développement durable, sans le pouvoir transformateur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et surtout, sans la pleine contribution des femmes.

La question de l’entreprenariat féminin au Mali, demeure au cœur des politiques publiques, de soutien au secteur privé.

Une formation à l’utilisation des TICs et au-delà leur appropriation dit- elle, demeure un des leviers économiques pour la promotion des entreprises en général et celle des entreprises féminines en particulier et un moyen idoine pour la lisibilité, la traçabilité et la comptabilisation de tous les efforts des femmes, dans l’essor économique du pays.

Selon la ministre, malgré les poids démographique et socio-économique de la femme et les nombreux efforts déjà consentis, l’apport des femmes dans l’économie demeure toujours non valorisé, non formalisé, et pas suffisamment comptabilisé dans les indicateurs macro-économiques de notre pays.

Ainsi, le département de la promotion de la femme s’engage à accompagner les bénéficiaires, de la présente formation, dans la recherche de partenariat.

F. Mah Thiam KONE

Source: l’Indépendant