Moi, Gousmane I. Kanté, journaliste indépendant de son état, après avoir fouillé du côté de sa Majesté Le Doyen et mon cousin Professeur Ousmane Papa Kanté ; je me suis tourné vers le camp SNESUP. Ma démarche est une recommandation formelle de la déontologie journalistique ; qui exige un traitement impartial et total de l’information.

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Après deux semaines de recherches orientées cette fois-ci vers le syndicat ; j’ai été frappé de stupeur au fur et à mesure que mon enquête sur le SNESUP dans sa globalité et spécifiquement sur le zèle avec lequel le secrétaire général du SNESUP conduit cette bataille contre le doyen de la FSEG allant jusqu’à demander sa révocation pure et simple.

Abdou MALLE, un secrétaire général illégitime

Mes recherches m’ont permis de comprendre que le zélé SG du SNESUP est en réalité hors délai, hors contexte, hors statuts et règlement intérieur. Parce que quand j’ai lu le règlement intérieur du SNESUP issu du 5e congrès ordinaire de 2009 daté du 21 mai de la même année ; je me suis rendu compte que le mandat du sulfureux SG est périmé depuis 2012 car, l’article 5 dudit règlement intérieur stipule que je cite : « le congrès est convoqué tous les 03 ans par le CEN (Comité exécutif national)… ». L’analyse qui s’impose est que depuis 2012 ce monsieur se maintient je ne sais pas par quel miracle à son juteux poste de secrétaire général soit 5 ans après la fin de sa mandature. Mes investigations m’ont conduit à comprendre qu’en 2012, il a bénéficié d’une prorogation de mandat d’une année couvrant la

 

période de transition à l’image de toutes les institutions de la République. Mais en ce que je sache, toutes les autres instituions ont été renouvelées depuis fin 2013. Mais le SNESUP n’arrive pas à élire des bureaux légitimes au niveau des comités de base, du comité de contrôle et du Comité exécutif dirigé par Dr. MALLE d’une main de fer depuis et sans vergogne 2012.

Dans la suite de mes recherches, je me suis posé la question suivante : Mais comment ce Mallé-là parvient-il alors à s’accrocher à un fauteuil qui dans les conditions normales devrait être la propriété d’une autre personne ?

Abdou MALLE, le Terminator des crises insolites

Mes recherches m’ont permis de savoir qu’en réalité Dr. MALLE qui est, faut-il le rappeler, illégitime à son poste de SG depuis fin 2013, utilise les crises apparentes et grèves inutiles pour se maintenir à son fauteuil magique. Sinon comment expliquer son zèle dans la gestion de la crise qui prévaut à la FSEG et son ardeur à maintenir plus de pression que nécessaire pour résoudre les questions posées dans cette crise.

Toujours dans mes recherches, j’ai découvert que ce sulfureux SG prône en public et sans retenue des propos désobligeants et indignes de son rang sur ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Par exemple, dans la crise de la FSEG, il a dit en public qu’il ne quitterait jamais son poste qu’il occupe illégalement « avant de nettoyer la FSEG ».

J’ai été plus réconforté dans mes analyses sur l’insincérité de ce bouillant et truculent SG à utiliser les instances du SNESUP pour pouvoir se maintenir à vie et de manière illégitime et illégale à la tête du SNESUP, quand j’ai lu les motifs de grève présents dans son préavis du 04 juillet 2017. Car, pour une crise comme celle de la FSEG, en ma qualité de journaliste impartial, et après avoir connu les tenants et les aboutissants de cette crise, je me suis dit que les armes utilisées par ce truculent SG sont disproportionnées dans la mesure où ledit préavis prévoit une  

grève illimitée à partir du 25 juillet et pour demander le départ du Doyen comme principale revendication.

Moi, Gousmane I. Kanté, que le lecteur me pardonne mon ignorance, je me demande comment le départ d’un administrateur élu par ses pairs peut-il contribuer à l’amélioration du bien-être des travailleurs conformément aux missions d’un syndicat.

La lecture dudit préavis, m’a permis de conclure que Dr. MALLE ne roule en réalité que pour son propre compte ; mais pour que ce compte puisse être garni, il utilise comme d’habitude le SNESUP et surfe sur les crises et ce faisant, il se maintient à son poste.

Je voudrais à travers cette analyse ultime, dire que même si le Doyen ne peut être blanchi à 100%, il ne peut aussi être taxé de tous les péchés d’Israël. Par contre, les militants sincères du SNESUP qui pensent mener une lutte légitimes doivent à mon avis se raviser parce qu’en réalité ils sont embrigadés simplement dans la lutte de maintien de Dr. MALLE à son poste et cela tant qu’il y aura crise et grèves dans le milieu universitaire malien, il n’y aura pas de renouvellement d’instances. Donc, le mal sera toujours MALLE…

Par Gousmane I. Kanté, journaliste à BananKinfo, face au lycée Ibrahima Ly, Bamako Banankabougou

 

La rédaction