Ce projet placé sous le thème : « Consolidation sous-régionale de la paix et genre par l’art visuel » est initié par le Centre Soleil d’Afrique, la Galerie Médina et l’Atelier Afrique en couleurs du Burkina Faso. Pendant dix  jours (du 17 au 27 juin), les artistes des deux pays vont réfléchir avec leurs pinceaux sur les questions relatives à la restauration de la paix et à la stabilité dans leur pays respectif.

 

l’ouverture des travaux, le Directeur du Centre Soleil d’Afrique, Hama Goro, a souligné que le projet « Les pinceaux de l’Intégration » est le nouveau départ d’un partenariat artistique entre le Mali et le Burkina Faso. Il expliquera que l’initiative a débuté en janvier 2019. « Ce projet a été retenu dans le cadre du premier appel à projet de Culture At Work Africa avec l’appui de l’Union européenne« , a-t-il précisé.

Hama Goro dira que malgré la proximité des deux États, il n’y a pas assez d’échanges entre eux du point de vue artistique, et précisément entre les artistes. C’est pourquoi, poursuit-il, l’occasion sera bonne de créer entre artistes un cadre de dialogue et de partenariat pour le développement d’art visuel entre les deux États.

A le croire, le projet « Les pinceaux de l’intégration » prévu en trois phases se poursuivra, en octobre, avec une caravane de l’intégration qui partira de Ouagadougou à Bamako, en passant par Koudougou, Bobo-Dioulasso, Bougouni et Bamako. La caravane, souligne-t-il, sera bouclée par un symposium à Bamako, en novembre prochain.

Pour le Directeur de la Galerie Médina, Igo Diarra, la paix et l’entente demandent également l’implication des artistes à travers les œuvres d’art. Aussi, dit-il, pour la restauration de la cohésion sociale, l’espoir repose désormais sur les artistes. Puisque les autres acteurs ont montré leurs limites.

Rappelons que six autres artistes maliens et burkinabé travaillent également sur le même projet au pays des hommes intègres. Quant à la partie malienne, la formation sera clôturée, le 28 juin, par un vernissage à la Galerie Médina.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant