Les différentes associations et confessions religieuses (musulmane et chrétiens) étaient venues en grand nombre, le 3 mars dernier, pour s’imprégner des projets du département des Affaires religieuses et du Culte. Après les différentes explications sur la nouvelle Direction nationale des Affaires religieuses et du culte, elles ont apprécié cette belle initiative du gouvernement. Selon elles, cela permettra désormais de mieux organiser le secteur. 

 Le département des Affaires Religieuses et du Culte dirigé par Thierno Hass Diallo est désormais engagé à mettre l’accent sur la communication. C’est dans ce cadre qu’il a été organisé, le 3 mars dernier, une rencontre d’échanges avec les différentes associations (Sabati 2012) et confessions religieuses (musulmane et chrétiens) sur les différents projets. Sans oublier les différentes organisations non gouvernementales.

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Pour la circonstance, le secrétaire général du département Mohamed Hamed et le chef de Cabinet, Habib Kane, étaient là pour donner toutes les informations, notamment sur la nouvelle Direction nationale des Affaires religieuses et du Culture dont la création a été adoptée en octobre 2016 en Conseil des ministres. Elle aura pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de dialogue inter religieux, de culte, de lutte contre l’extrémisme religieux, de la coordination et du contrôle technique de la mise en œuvre de cette politique, de la réglementation et de l’application des règles relatives à l’exercice de la liberté religieuse.

Selon le secrétaire général du département, “la création de cette direction vise, au niveau national, à asseoir une conception étatique de la laïcité et de sa pratique, à l’effectivité du libre exercice des croyances religieuses et des croyances traditionnelles dans les limites du respect de l’ordre public et à la maîtrise de la montée de l’intégrisme religieux”. Ce n’est pas tout. La nouvelle direction vise à renforcer le climat de cohabitation pacifique des différentes confessions et croyances traditionnelles à travers la promotion du dialogue inter-religieux, l’encadrement du système d’enseignement confessionnel.

La création d’une antenne du G5 Sahel pour la lutte contre l’extrémisme violent à Bamako, les préparatifs de la campagne du  Hadj 2017 ainsi que le renforcement des capacités des leaders religieux en informatique ont été évoqués. Ainsi, pour le Hadj de cette année, le Mali a obtenu des autorités saoudiennes un quota de 13 330 pèlerins contre 9 000 en 2016. Cela a été rendu possible grâce à l’implication du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo, qui a rencontré son homologue saoudien lors de son récent séjour en Arabie Saoudite.

Aux dires du chef de Cabinet, Habib Kane, l’objectif pour le département, c’est que les pèlerins maliens puissent effectuer le Hadj dans de meilleures conditions. C’est pourquoi, des dispositions ont été prises afin d’améliorer davantage ces différentes conditions, notamment en termes d’hébergement, de restauration et de transport. Autre ambition, c’est de voir loger la Maison du Hadj dans un nouveau bâtiment. La question du seul représentant des religieux au sein de la Ceni a été aussi évoquée. L’un des intervenants veut que ce quota soit augmenté dans l’avenir.                 

A.B. HAÏDARA

Source: Aujourd’hui-Mali