Les œuvres des jeunes artistes du Mali et de la Cote d’Ivoire exposées à la Fondation du festival sur le Niger ne manquent pas de visiteurs à l’occasion de la 13e édition du festival sur le Niger.
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Entre le camp Amadou Cheikou de Ségou et le fleuve Niger se dresse le siège de la Fondation du festival dur le Niger. Ces dernières années, l’endroit s’est transformé en un véritable centre  de retrouvaille des artistes de tout genre : plasticiens, musiciens, dramaturges. C’est également à la Fondation que les grands artistes plasticiens du continent ont l’habitude d’exposer leurs œuvres.
Pour cette 13e édition du festival sur le Niger, Mamou Daffé et les siens n’ont ménagé aucun effort pour que l’endroit soit artistiquement préparé pour accueillir les manifestations. Des activités programmées à la Fondation figurent les expositions d’œuvres plastiques.
Les Hall Soly Cissé et Yacouba Konaté, (deux plasticiens de référence du continent africains) n’ont pas désemplit dans l’après-midi du 1er janvier 2016. Le directeur régional de la Culture de Ségou, le maire de Ségou, Nouhoun Diarra, Mamou Daffé et autres fans de la culture ont été nombreux à participer aux vernissages de l’exposition des jeunes artistes des programmes Korè qualité 2 et 3. Coaché par l’artiste talentueux Ludovic Fadairo du Bénin, les  cinq jeunes artistes ont présentés des œuvres de hautes factures sur le theme : « Parole ».
Mamadou Lamine Barry dit Ladji, Amadou Opa Bathily, Djoman Samaké, Mohamed Diabagaté, Lasso mairie Ange Dakoua ont à travers des œuvres fait ressortir différents aspects de « La parole ». Les oeuvres : « La parole de la femme », « le danger de la parole », « la clé de la parole », « la parole du long terme », «  la parole de danse » ont fasciné les visiteurs du jour.
Le président  du festival sur le festival sur le Niger, Mamou Daffé connaissant bien les qualités et le genie createur des artistes a exhorté les jeunes artistes à persévérer davantage dans le bon sens.
Dans le « Hall Yacouba Konaté », Pascal Konan, un jeune artiste ivoirien démontre à travers ses œuvres son talent de bon dessinateur, sa maîtrise de la composition et surtout celle de l’harmonie des couleurs et de la lumière qui donnent une vie intense à ses créations. Ses œuvres axées sur l’Urbanisation et la nouvelle technologie aura permis aux nombreux critiques présents à Ségou de tomber d’accord sur son « immense » talent de grands créateurs. Les oeuvres exposés font découvrir des pans de l’urbanisation de Ségou  et celle de certains quartiers d’Abidjan.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’édition 2017 du festival sur le Niger promet d’être une réussite.
A.S.
Source: lesechos