La Direction Nationale du Tourisme et de l’Hôtellerie a organisé du 10 au 11 janvier 2022 un atelier de formation des opérateurs sur les normes d’hygiène et la sécurité sanitaire. L’objet était d’informer et de sensibiliser les acteurs de la chaîne alimentaire sur les enjeux de la problématique de la sécurité sanitaire des aliments mais aussi sur les systèmes de contrôle de la sécurité sanitaire et de la qualité des aliments pour protéger la santé des populations.

 

Le ministère de la Culture, de l’Artisanat, du Tourisme, chargé de l’Industrie hôtelière, a inscrit au cœur de ses actions prioritaires la problématique du contrôle sanitaire des aliments. Il s’agit de trouver des solutions aux problèmes dus à l’absence de normes harmonisées en matière de sécurité sanitaire des aliments au Mali. Ce qui justifie l’organisation de cet atelier de formation des opérateurs par la Direction Nationale du Tourisme et de l’Hôtellerie sous l’égide du département en charge du Tourisme. Cet atelier tenu du 10 au 11 janvier dernier visait à sensibiliser les entreprises touristiques à insérer dans leur plan de développement une charte de qualité qui inclut nécessairement l’hygiène et la sécurité à tous les niveaux.

Le ministre Andogoly Guindo a souligné que secteur de l’hôtellerie et de la restauration occupe plus de 25% de la population active et contribue substantiellement au PIB, en restant un levier constant pour l’économie, la culture, l’artisanat et le tourisme. « Ce secteur contribue considérablement à la réduction de la pauvreté, à la création d’emplois, la conservation et la valorisation du patrimoine, surtout culinaire, mais il offre à chacun de nous des commodités de vie incroyables. Dans nos villes et même dans les campagnes, il est difficile, voire impossible de se passer des services de l’hôtellerie et de la restauration », a affirmé le ministre Andogoly Guindo.

Le secteur est éminemment sensible et il faut donc lui porter une attention particulière, car il implique des enjeux sanitaires, d’hygiène, de qualité et de sécurité alimentaire énormes. « En effet, selon la FAO chaque année, plus de 600 millions de personnes sont malades et 420 000 autres meurent après avoir consommé des aliments contaminés par des bactéries, des virus, des parasites, des toxines et des produits chimiques. » selon le ministre.

La sécurité sanitaire des aliments est une responsabilité partagée des pouvoirs publics, des producteurs et des consommateurs. Les défis liés à l’hygiène et à la sécurité sanitaire des aliments exigent le développement des compétences et le renforcement des capacités techniques et managériales des acteurs du secteur qui doivent être vigilants sur toute la chaîne de production des aliments, c’est-à dire du champ jusqu’à l’assiette, a-t-il déclaré en substance.

Source : Le Challenger