C’est dans un contexte marqué par une conjoncture économique que le Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (Camm-BFK) a tenu, vendredi dernier, dans ses propres installations, la 26è session de son conseil d’administration.

 

La réunion était présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence du directeur général de l’établissement, Bouraïma Fofana. Les administrateurs ont opiné sur les différents documents soumis à leur approbation, notamment le compte rendu de la précédente session, le rapport d’activités de l’exercice en cours à mi-parcours et l’exécution du budget sur la même période.

Le ministre en charge de l’Artisanat a tout d’abord salué l’engagement de la direction et le personnel de l’établissement de formation sur les arts et métiers multimédia pour les énormes sacrifices dans l’accomplissement de leur mission d’éducation et de formation.

Il a aussi rappelé que le Conservatoire est une institution qui contribue à la conservation et à la valorisation de notre patrimoine culturel et constitue un atout essentiel de développement économique et social pour notre pays. Aujourd’hui, le Camm-BFK est, sans aucun doute, un véritable tremplin pour l’éclosion de nouveaux talents. Pour ce faire, la formation des acteurs de la chaîne de valeur des industries culturelles et créatives demeure une priorité pour son département à travers cet établissement, a expliqué Andogoly Guindo.

Le programme d’activités 2021 est conçu sur la base des axes majeurs de la survie de l’établissement qui sont, entre autres, la consolidation et la pérennisation de la mission de formation professionnelle artistique et culturelle, la mise à disposition de l’établissement de ressources humaines disponibles, compétentes et qualifiées, la bonne gestion du personnel et du budget, l’adoption par le Conseil national de Transition (CNT) des textes législatifs, déjà adoptés par le gouvernement et la réalisation des projets d’équipements en attente d’achèvement et ceux prévus pour 2021.

Il y a aussi la participation du Camm-BFK aux évènements culturels nationaux et internationaux ; la consolidation des partenariats existants et le développement de nouvelles relations avec des écoles d’art, des structures et institutions culturelles, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel et des étudiants.

Il ressort des documents que le taux d’exécution du budget à la date du 30 septembre 2021 est estimé à un peu plus de 859 millions de Fcfa, y compris le budget spécial d’investissement (BSI) qui se chiffre à 200 millions de Fcfa. À cette date, l’Institution a été dotée de plus 707 millions Fcfa, dont plus de 143 millions de Fcfa au titre du BSI, soit un taux de 94,10%.

À cet effet, la coupe budgétaire se chiffre à 152 millions de Fcfa, soit 17,73% du budget initial de la subvention de l’État.

Pour sa part, le directeur général du Camm-BFK a évoqué les nouvelles ambitions de sa structure qui entend créer une filière cinéma et audiovisuel au sein de son établissement pour participer pleinement à l’essor du septième art.

Bouraïma Fofana a expliqué que les étudiants vont participer aux différents festivals pour acquérir des expériences en la matière et faire de cette école un véritable pôle d’attraction de l’apprentissage du métier de cinéma.

Amadou Sow

Source : L’ESSOR