Prévu pour année, il est censé être exécuté autour d’une enveloppe globale de plus de 60 millions de FCFA

Pour informer l’opinion nationale et internationale de l’existence dudit projet, le ministre de la culture, sous l’impulsion de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a procédé la semaine dernière au lancement officiel du projet « Inventaire du patrimoine archéologique au Mali ». C’était au Musée national du Mali, sous la coprésidence de Mme le ministre elle-même et SEM Dennis B Hankins, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Mali. Y était aussi présent le sous-directeur de l’UNESCO au Mali, M. Hervet.

S’agissant du coût total du projet, les USA à travers le Fonds de l’ambassade pour la préservation de la culture (AFCP) apporte une contribution de 116 000 dollars. Quant l’État malien, il débourse à hauteur de 4100 dollars, soit au total 120 200 dollars (plus de 60 millions de FCFA).

SEM Dennis B Hankins dans son mot introductif, a d’abord fait un rappel, par lequel il dira que son pays le Mali collaborent depuis 20 ans pour réduire le trafic illicite des objets archéologiques. Se faisant, cette première phase de ce projet soutiendra directement cet accord bilatéral par la conservation des biens culturels du Mali.

Et l’ambassadeur d’ajouter que l’inventaire des sites archéologiques demeure une étape indispensable pour protéger les biens culturels et les sites du paillage et du trafic illicite. Aussi, selon lui, cet appui financier permettra de promouvoir l’étude et la recherche concernant le patrimoine culturel, archéologique et ethnologique.

Abondant dans le même sens, Mme le ministre dira que cette première phase du projet « inventaire du patrimoine archéologique au Mali », s’inscrit dans le cadre de la mise en accord dudit accord établi entre les deux pays. C’est pourquoi, la réalisation de ce projet, permettra de consolider les acquis, d’approfondir les connaissances scientifiques et historiques. Il s’agira, également, à travers ce projet, de disposer d’une base de données des biens archéologiques, tout en favorisant la recherche scientifique et la formation universitaire. Chose qui servira à élaborer des stratégies de conservation et de gestion durable des sites inventoriés.

S’agissant « du patrimoine culturel et archéologique, il rend compte de la manière dont une communauté conçoit, organise et vit son existence matérielle et immatérielle » a expliqué Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Avant d’admettre que sa préservation est la première des exigences du développement culturel et touristique. Cela demande d’abord une meilleure connaissance de notre patrimoine en vue d’apprécier son importance.

Au regard de l’importance de ce projet, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a donné l’assurance de la disponibilité de son département pour sa réussite. De même, les résultats engrangés, seront mis à la disposition de tous les acteurs concernés pour la conservation et la gestion du patrimoine culturel au Mali.

A noter que le lancement de cette première phrase du projet, s’inscrit dans le contexte global des actions engagées par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers. Cela au bénéfice du renouveau culturel dans notre pays.

Rappelons que les USA ont fondé l’initiative mondiale du AFCP dans le but d’apporter une contribution durable à la préservation des biens culturels dans les pays.

Diakalia M Dembélé

Source: Le 22 Septembre