L’association culturelle Acte sept a organisé ce mardi 28 février à Sikasso une journée de rencontre et d’échange sur la “Revue annuelle des activités du projet Sirabo”. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo.

ministre malien culture madame ndiaye ramatoulaye diallo

Il s’agissait pour les organisateurs à travers cette journée de présenter le bilan d’exécution des activités d’Acte Sept, formuler des recommandations, définir une stratégie de mobilisation des ressources pour le projet et le festival, mais aussi sensibiliser les nouveaux maires sur la dimension culturelle du PDSEC.

Pour le directeur d’Acte Sept, l’accompagnement des collectivités est crucial quant à la réussite de leurs missions. “Ce qui nous manque et qu’on souhaite beaucoup, c’est l’accompagnement des collectivités. Nous estimons que ceux-ci qui ont le contrôle de l’opportunité veilleront à nous aider à mobiliser des ressources”.

Le ministre, à travers Acte Sept, a réitéré son accompagnement pour le développement de la culture dans les régions. “Je saisis cette mobilisation des cadres de la région pour réitérer ma volonté d’accompagner ce processus de déconcentration et de décentralisation par la mise en place d’une école itinérante pour la formation des agents culturels et des organisations culturels de la société civile des régions”, a promis Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo.

Dans un contexte de décentralisation et de décentralisation renforcée par la régionalisation,  il est anachronique de concevoir la politique culturelle de haut en bas. Et c’est pourquoi, le projet Sirabo, axé sur trois composantes majeures et un volet transversal-intégration genre.

La journée a été marquée par une projection sur l’importance de la culture suivie d’un débat pour définir des pistes de réflexion sur l’identification et la formation des artistes. Elle a enregistré, entre autres, la présence du gouverneur de la région, le directeur d’Acte Sept, les préfets de cercle, plusieurs artistes et autres hommes de culture.

Ousmane Sagara

 

Source: L’Indicateur du Renouveau