La tenue respective du 1erSalon International de l’Artisanat du Mali (SIAMA) et la 7éme  édition  des Journées Minières et Pétrolières du Mali, tels étaient les principaux sujets à l’ordre du jour du point de presse du Gouvernement du jeudi 9 novembre dans la salle de conférence du ministère du  Commerce. Pour l’occasion le ministre porte-parole du gouvernement, Abdoul Karim Konaté, a offert son plateau à ses homologues de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walet, Intalou, et des Mines, le Pr Tièmoko Sangaré. 

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Le premier à prendre la parole fut  le Pr Tièmoko Sangaré pour évoquer  la tenue  les 21, 22, 23 novembre à l’hôtel de l’Amitié de Bamako de la 7ème  édition  des Journées Minières et Pétrolières du Mali. Un événement initié en 2005 par le département des Mines pour être tenu tous les deux ans. Cette année son thème porte sur : « Exploitation des ressources minérales intégrées à l’économie nationale comme facteur de développement durable ».

Selon le ministre Sangaré ces journées seront l’occasion pour informer le public sur les activités liées à l’exploitation des ressources minérales. Un espace pour mettre ensemble les acteurs des secteurs  des mines et du pétrole afin de favoriser les échanges ; un espace qui sera, également, un cadre  de partenariat entre les opérateurs nationaux et internationaux.

A la lumière de la communication du ministre des Mines, il ressort que cette année, ces journées vont être  organisées en deux phases. La première sera constituée par des conférences débats sur des thèmes biens porteurs pour le secteur, quant à la deuxième,  elle portera sur l’exposition du savoir faire des acteurs à travers l’animation des stands. Le Pr Tièmoko Sangaré dira que, pour cette année, 17 pays  ont annoncé leur présence effective, Au nombre de ces pays il a cité le Canada, l’Australie, la France, l’Allemagne, tous les pays voisins du Mali, ainsi que le Congo et la RCA.

Par la suite, il dira que l’objectif de ces journées est de valoriser le potentiel minier et pétrolier de notre pays qui n’est bien connu du public. Or, le sous-sol malien comporte sur les 4 /5 de sa superficie  un bassin sédimentaire d’à peu près 900 000 Km2.

En guise d’information, le ministre Sangaré dira qu’il y a dans notre pays dix mines d’or en exploitation. À la date du 30 septembre ces mines avaient produit 37 tonnes d’or. Pendant que les autres années à la même période leur production  atteignait 50 tonnes en moyenne. Quant au secteur de la production artisanale de l’or, il n’y a pas de statistiques fiables. On estime sa production à 4 tonnes par an, pendant qu’il a été révélé qu’aux Emirats Arabes Unis des gens  ont acheté près de 60 tonnes d’or  au Mali avec des orpailleurs. Toute chose qui a poussé le gouvernement à encadrer le secteur en instituant entre autre aux sites  d’orpaillage des cartes d’accès, des registres de vente et d’achat.

SIAMA comme nouvelle vitrine de l’artisanat du Mali

A la suite ministre des Mines, Mme le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walet Intalou, a évoqué le Salon International de l’Artisanat du Mali, SIAMA, qui doit se tenir du 18 au 26 novembre prochain au Parc des Expositions de  Bamako pour une première fois au Mali sous la haute présidence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita.

Selon  le ministre, ce salon sera très important pour les artisans du Mali, si l’on sait que le Mali n’est pas un pays industrialisé. Ainsi, il permettra de valoriser le secteur et de reconnaitre tous ce que les artisans font de l’indépendance à nos jours.

Le thème retenu pour cette première édition est : « Artisanat : levier de développement durable et facteur de cohésion sociale ». Pour la ministre Nina Walet Intalou, le peuple malien a besoin de cette cohésion et  ce salon sera un lieu qui regroupera les artisans de  toutes les régions du Mali et ceux de la sous-région.

Au programme de ce salon : des ateliers et conférences débats, des tables rondes et des formations à l’intention des artisans. En plus, il y aura des expositions-ventes des meilleurs produits artisanaux de notre pays et des pays invités avec le Maroc comme pays d’honneur. La cerise sur le gâteau sera les défilés de mode des jeunes stylistes avec des prix afin de promouvoir le coton malien.

Sur le coût de ce salon, le ministre dira que le salon est financé par l’Etat à hauteur de 162 millions de FCFA  dont  50 millions pour appuyer les artisans.

Par Jean Joseph Konaté

Source: figaromali