Le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) participera aux assises du Dialogue National Inclusif prévues pour bientôt. A cet effet, il organisera un atelier à son niveau pour accueillir les avis de ses membres. Ces avis devraient servir des propositions du HCIM, permettant de sortir définitivement notre pays de  sortir de ce calvaire, qui n’a que trop durer.

La rencontre permettra de regrouper le maximum des membres possible de l’organisation faîtière, afin de convenir sur des propositions communes, à transmettre par le HCIM à la Commission d’organisation du DNI.

C’est dans ce cadre que  la direction de l’instance faîtière a tenu, la semaine dernière, un point de presse à son siège, sis à l’ACI 2000. Occasion pour le président du HCIM, Ousmane Chérif Madani Haïdara,  de souligner qu’il y a des insuffisances dans la préparation de ce grand rendez-vous des Maliens avec l’histoire.

C’est pourquoi, le HCIM, organisation la plus représentative et la plus majoritaire, en termes de membres, ne souhaite pas rester à l’écart de ces assises dont l’existence du Mali pourrait dépendre. « Il participera à ce Dialogue National Inclusif et aura son mot à dire » a déclaré le président du HCIM. Avant d’inviter tous les Maliens de quelques bords qu’ils soient à prendre part à ces assises.

Le guide spirituel des Ançars demande au gouvernement d’aller à la rencontre des groupements politiques, organisations de la société civile et personnes ressources, qui ont manifesté leur refus d’y participer. Pour lui, le gouvernement doit les écouter et prendre leurs préoccupations en compte, en vue de les intégrer dans cette phase préparatoire du Dialogue National Inclusif. Le HCIM dans son rôle d’arbitre, se donnera toujours les moyens d’attirer l’attention du gouvernement, par rapports aux tares constatées dans la gouvernance du pays.

Reprenant pratiquement les propos du président, le secrétaire général de ladite organisation, Mamadou Diamoutani, a insisté sur l’importance et le rôle que joue le HCIM dans l’apaisement du climat social au Mali. Selon lui, l’esprit dans lequel se tient  ce dialogue, doit nécessairement bénéficier d’une adhésion de la faîtière. Aussi a t-il invité les membres et sympathisants du HCIM à s’organiser pour prendre part à l’atelier qu’il organisera pour la circonstance.  Cet atelier permettra au Haut Conseil Islamique du Mali de faire des propositions qui seront remises au Triumvirat.

Le secrétaire général du HCIM a lui aussi invité les plus hautes autorités du pays, à faire preuve d’ouverture dans les concertations. Pour le secrétaire général, c’est une phase importante de l’histoire de notre pays. Et pour cela, il faut une adhésion massive de toutes les forces vives de la nation, sans aucune exclusion.

Diakalia M Dembélé

 

Source: Le 22 Septembre