Monsieur Nouhoum Maïga est ni plus ni moins un indésirable à la tête du Consulat du Mali à Cotonou au Benin. Une décision ferme et non révocable des ressortissants maliens, qui demandent une implication sans délais des plus hautes autorités de notre pays pour éviter une crise dont personne ne peut mesurer les conséquences.

 

 

  1. Baba Diallo, porte-parole des Maliens résidant à Cotonou

 

Le consulat malien du Benin traverse une crise sans précédente depuis 2018, date à laquelle  le Mali ne possède pas un consul au Bénin. Cette révélation a été faite lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier par le porte-parole des Maliens résidant à Cotonou, M. Baba Diallo.

Selon le conférencier, cette affaire traine depuis 2018 date du départ de l’ancien Consul, Mme  OuvrataHousseyni. Malgré plusieurs démarches auprès de nos autorités compétentes, à savoir le ministère des affaires étrangères du Mali, de la sécurité, puis les autorités du Bénin, rien n’a encore bougé.

Aux dires de M. Baba Diallo, un homme de confiance des Maliens résidant à Cotonou, si jamais les autorités imposent quelqu’un contre la volonté des intéressés eux-mêmes, risque de créer une crise à l’extérieur dont notre pays n’a nullement pas besoin. Car selon lui, les premiers intéressés, les Maliens de Bénin, veulent faire leur propre choix pour défendre leurs intérêts et non quelqu’un qui veut seulement son propre intérêt.

En cela, il a lancé un appel aux autorités maliennes  afin qu’elles prennent cette affaire aux sérieux et éviter la crise entre les fils du même pays à l’étranger. « Si nos autorités ferment les yeux et confie le Consulat à NouhoumMaïga, les Maliens ne sont pas prêtent à le reconnaitre », a-t-il martelé.

Tout sauf le nommé NouhoumMaïga à la tête du Consulat Malien au Bénin, soutiennent la diaspora malienne. Car selon eux, ce dernier n’a de compétences nécessaires pour gérer les affaires de nos ressortissants.

  1. Baba Diallo a révélé qu’un rapport aurait été envoyé aux autorités Maliennes sans pour autant procédé par les procédures normales, c’est-à-dire un travail de fond de service de renseignements de la localité.

Il est temps que le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita prenne ce dossier en main. Car, en écoutant le conférencier, le ministère des affaires étrangères risque de perdre sans crédibilité dans la gestion de cette affaire importante pour la stabilité d’une structure considérable à l’étranger.

À suivre

Sery Diarra

 Source : La Priorité