Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO, a participé aux cérémonies de prière collective en hommage aux victimes du terrorisme, dans la région de Mopti, et aux personnes ayant perdu la vie dans un grave incendie, à Bamako, la semaine dernière.

« C’est avec consternation et tristesse que le peuple malien a appris les événements douloureux de Boulkessy et de Mondoro, dont nos forces armées ont été victimes », annonce le ministère des Affaires religieuses et du Culte, dans un communiqué diffusé le 02 octobre 2019.

En cette malheureuse circonstance, au nom du Président de la République, Chef Suprême des Armées, poursuit ledit communiqué, le Ministre des Affaires Religieuses et du Culte « invite la communauté musulmane à faire des prières, le vendredi 04 octobre 2019, et les communautés chrétiennes de même, le dimanche 06 octobre, pour le repos de l’âme des disparus ».

Effectivement et à travers tout le pays, beaucoup de mosquées ont organisé des séances de prière collective dans ce sens, juste après la grande prière de vendredi, le 04 octobre 2019.

A Bamako, le ministre Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO a participé à la cérémonie de prière qui était organisée à la grande Mosquée de Bamako.

Le surlendemain dimanche, le ministre DIALLO s’est successivement rendu à l’Eglise évangélique de Bamako-Coura et à la Cathédrale de Bamako, pour le même exercice qui s’est déroulé dans toutes les églises du pays.

En effet, les fidèles musulmans et chrétiens ont communié dans la foi pour une même cause, avec un  seul but : prier pour le repos de l’âme des disparus, souhaiter prompt rétablissement aux blessés et implorer Dieu pour le retour de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays.

Le ministre DIALLO a saisi cette occasion pour exhorter les communautés musulmanes et chrétiennes à redoubler de prières et de bénédictions pour le Mali, notre héritage commun, parce que le peuple malien, a-t-il soutenu, « est profondément croyant ».

Face aux épreuves qui nous assaillent de toutes parts, est-il convaincu, seule la foi en Dieu demeure notre ultime recours, comme pour les peuples des Livres qui avaient été éprouvés dans le passé, « afin de vaincre l’esprit du mal, qui habite certains d’entre nous, et nous mettre sur le droit chemin du pardon, de l’amour, de la fraternité et de la paix ».

Le seul combat qui vaille pour le Mali, a martelé le ministre DIALLO, « est celui que notre pays doit mener contre l’injustice, la pauvreté et le sous-développement », loin de la culture de la haine et de l’intolérance.

Source : CCOM/MARC