Les acteurs des droits de l’homme du Mali sont initiés à la rédaction et a la soumission des rapports alternatif et au monitoring sur la thématique. Un avantage considérable pour l’Etat car cela va lui permettre d’être à jour sur les conventions internationales de droits de l’homme.


La division des droits de l’homme de la MUNISMA a organisé un atelier de renforcement des membres de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et des organisations de la société civile sur la rédaction et la soumission des rapports, y compris de rapports alternatifs et de suivi de la mise en œuvre aux mécanismes internationaux des droits de l’homme. Cet atelier a eu lieu à l’hôtel Azalai en présence du directeur adjoint de la division des droits de la MUNISMA, Paul D’Auchamp, du président de la CNDH, Aguibou Bouaré et des experts nationaux et internationaux des droits de l’homme.
L’objectif de cet atelier était de renforcer les capacités des membres et personnels de la CNDH et des membres des organisations de la société civile des droits de l’homme sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme avec un accent sur la rédaction et la soumission de rapports alternatif.
La commission de droits de l’homme de la MUNISMA s’est fixée comme objectifs d’aider les autorités maliennes dans leur entreprise de promotion de défense de droits de l’homme de la personne en particulier en ce qui concerne la justice et la réconciliation, notamment en concourant, dans la mesure du possible et du nécessaire et sans préjudice des responsabilités de des atteintes graves a ces droits, ou des violations sur droit international humanitaire, notamment des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, en tenant compte du fait que les autorités maliennes de transition ont saisi la cour pénale internationale de la situation qui règne dans leur pays depuis 2012.
Ainsi durant cinq jours, les participants ont été outillés sur les différents mécanismes de droits de l’homme et de la personne dans un pays traversé par un conflit sous multiples formes : conflit inter et intracommunautaire, attaques terroristes et autres actes de banditisme de grand chemin.
Désormais ces acteurs de défense des droits de l’homme se disent prêts à relever le défi à travers des rapports alternatifs sur les manquements de droits et les retards du pays sur les conventions internationales de droits de l’homme.
A fin de cet atelier une attestation leur a été décernée.
B.M

Source : Le Point du Mali