La Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (Cnela) pour les enseignants a tenu la 10è session ordinaire de son conseil d’administration.

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La cérémonie d’ouverture présidée par la représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a eu lieu mardi dans les locaux du Rectorat de l’USJPB.

Cette 10 session ordinaire de la Cnela s’inscrit dans le cadre de celle de l’année 2016, qui se tient juste quelques mois après la session spéciale qui a eu à examiner 157 dossiers de candidature des Assistants docteurs parmi lesquels, 54 enseignants ont été inscrits sur la liste d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant.

Au cours de la session de trois jours, les membres de la Cnela vont d’examiner 61dossiers de candidatures et 7 réclamations formulées, lors de la 9è session et de la session spéciale. Ils vont aussi proposer l’inscription sur la liste d’Aptitude aux fonctions de Maître-assistant, de Maître de conférences et de Professeurs, les candidats retenus à l’issue des délibérations.

A en croire le Pr Diarra Haby Sanou, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, notre système d’enseignement a aujourd’hui besoin de l’apport de chaque acteur pour être plus efficace, performant et compétitif.

Aussi, après avoir témoigné aux administrateurs de la Cnela de l’accompagnement du département dans les efforts d’amélioration des conditions de travail des enseignants et des étudiants, elle a exhorté les enseignants et les étudiants à poser désormais des actes qui conduisent à la sérénité sur les campus et au bon déroulement des activités pédagogiques.

Pr Abdoulaye Salim Cissé, président du conseil d’administration a salué cet engagement du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à rendre le système de l’enseignement supérieur plus performant et compétitif.

« Cet engagement est nécessaire, même indispensable compte tenu des multiples défis qui assaillent aujourd’hui notre système d’enseignement supérieur, parmi lesquels les effectifs pléthoriques d’étudiants, l’insuffisance ou le manque d’infrastructures pédagogiques et le déficit en personnel enseignant« , a-t-il poursuivit.

Pour pallier l’insuffisance d’enseignants de rang magistral, le Pr Cissé propose la promotion des enseignants par la voie nationale, en même temps que par celle du CAMES qui, selon lui, demeure certainement l’une des solutions.

A l’en croire, cela devrait permettre un meilleur encadrement des jeunes enseignants et ainsi assurer une amélioration de la qualité de notre système d’enseignement.

Mariam Coulibaly

 

Source: lesechos