Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, a reçu dans la Salle des Banquets de Koulouba, samedi 6 Octobre, les bons élèves du camp d’excellence 15ème  édition constitués de 106 élèves. Le thème pour cette édition était : « Ensemble pour une éducation équitable, inclusive et de qualité pour tous ».

Au terme de la cérémonie en début de soirée, IBK, enseignant de formation, a fait parler son cœur en face des élèves et de leurs encadreurs.  » Nul ne sera invité au banquet de l’universel qu’il ne l’aura mérité » a-t-il déclaré avant

Le Président de la République, a également déclaré lors de sa prise de parole que  » Notre part du génie a été apportée il y’a bien longtemps’’. A ce sujet IBK a évoqué des grands noms de modèles et de références dans l’histoire de notre pays, notamment, Aboubakari II, Ahmed Baba, un jeune chirurgien originaire de Tombouctou qui avait opéré de la cataracte un souverain occidental.

Par la suite, il a rappelé aux bons élèves, la nécessité de chérir le savoir, libérateur, et reprendre nos bonnes et vielles habitudes.

« Mes chers enfants quand on est héritier d’un pays, l’on doit chérir le savoir, pas de manière esthétique, mais c’est parce que le savoir libère. On ne vous en imposera pas si vous savez. On ne vous donnera pas de complexe si vous savez » a – t – il affirmé tout en indiquant que vous serez un Homme libre, debout, allant allègrement dans le monde des Hommes, respecté, considéré. « Car c’est qu’on sait que vous savez. Mais nul n’aura d’égard pour vous, si votre bêtise crasse est sue » a-t-il donné comme conseil.

Toujours à l’endroit des enfants récipiendaires de cette 15ème édition du camp d’excellence, IBK s’exprimera en ces termes : «  mes chers enfants, cette cérémonie a du sens pour que nous reprenions nos bonnes et vielles habitudes. Dans nos cités étaient considérés ceux qui détenaient le savoir, étaient respectés ceux-là ».

Le respect de l’enseignant comme gage de réussite !

Evoquant son expérience personnelle, il dira que tout au long de son parcours il n’a eu comme modèle que ceux qui l’ont formé, ces instituteurs de l’ancienne école. «  Des modèles de société. Je vous assure que tout ce que j’ai pu conserver comme souci et manie de la propriété me viennent de Sory Diakité » a expliqué le Président de la République.

Soucieux du respect des parents, et de l’importance de leur rôle formateur de la première cellule éducatrice , il a invité les enfants à beaucoup plus de compréhension et du sens de d’inclusivité de papa et maman dans la construction de leur avenir et de la formation de leur être excellent .

« Il faut que des choses reprennent, le respect du formateur, de l’enseignant. Mais ce respect commence déjà à la maison. Le respect de nos pères et mères » a fait savoir le président IBK.

Comme recettes à ses enfants récipiendaires, il dira que pour être excellent, l’élève doit se regarder en miroir de son instituteur, dans l’habillement, la propreté… Ce lien entre l’enseignant et l’élève, dira-t-il, assure la suite des parents.

Selon lui les enfants doivent avoir le sens de l’écoute. Sinon selon lui : qui pourront leur ouvrir la voie de la vie ? Comment  ils pourront préparer leur monde ? Et quel sera ce monde-là?.

 La famille comme socle de l’éducation !

« Si aujourd’hui nous nous plaignons du manque de repère désormais, de la perte des valeurs, c’est déjà au niveau de la cellule familiale, le respect absolu des pères et mères, des aînés et de tous ceux qui dans la société avaient mission collective, solidaire de nous former, de nous aider » a fait comprendre le président IBK, tout en rappelant qu’ il n’était pas rare que dans la rue le voisin de votre famille vous rappelle à l’ordre et vous corrige même. « Ah si vous le faites aujourd’hui hummm, le commissariat du coin va vous acceuillir hein. Ce sont les parents mêmes qui vont vous conduire au commissariat, « il a frappé mon enfant » s’exclama le chef de l’Etat.

De la nécessité et du devoir d’instituer, la journée du bon élève au Mali qui était depuis hier à ‪sa 15ème   édition , le Président de la République, assurant tous de pouvoir bien dormir cette nuit de ce qu’il venait de voir et d’entendre dans la salle des Banquets du Palais Présidentiel de Koulouba.

C’est pourquoi il a conclu que : « cela est très encourageant, c’est pour tout cela que je n’ai eu aucun mérite de dire que ce mandat nous vaut cette nouvelle mission, car je la considère comme telle exactement nouvelle mission n’aurait pas de sens si nous la dédions à la jeunesse du Mali . Parce que simplement l’avenir, c’est vous. Ce soir je vais bien dormir, le chemin est bon, la conscience est désormais là ancrée ».

Il a invité les récipiendaires à l’esprit de compétitivité. Car selon lui, ils sont déjà le citoyen d’un monde en hyper compétition, où rien ne sera donné par cadeau, tout sera fonction des mérites intellectuel et physique .

«  Personne ne vous fera de cadeau. Donc notre devoir c’est de vous préparer à cette compétition, à ce monde, et j’avoue qu’aujourd’hui, mesdames, messieurs les encadreurs, vous m’avez donné la preuve que vous avez compris la mission. Et, nos académies d’enseignement, je vous félicite, vous faites du bon travail » a conclu IBK en rappelant aux élèves, la nécessité de redoubler d’efforts, pour s’autoévaluer et corriger les quelques manquements.

Source : service de com de la Présidence

Titre et intertitres : Le Sursaut