L’épilogue des débrayages de profs consécutifs à la levée de leur mot d’ordre de grève pourraient ne pas consacrer le sauvetage d’une année  scolaire dont l’actuel ministre de l’Education a hérité en pleine agonie. En cause, le déclenchement d’un nouveau malentendu sur fond de divergence d’approche dans le rattrapage de l’année. Pour remonter la pente du temps perdu dans les pourparlers stériles, le nouveau ministre a jugé opportun d’imprimer une cadence inédite à l’exécution des programmes de l’année. Il s’agit d’un rythme très intense qui impose aux enseignants de dispenser cours même les jours fériés. Nombre d’entre eux ont adhéré au principe à l’idée que c’est la condition sine qua non pour sauver ce qu’il reste de l’année scolaire. Des poches de résistance y opposent en revanche une farouche résistance un peu partout dans différentes académies où certains directeurs ont présenté le nouveau régime comme une corvée obligatoire. Il en a découlé un nouveau bras-de-fer car nombre de syndicats d’enseignants ont demandé à lever au préalable cette équivoque, estimant que leur réquisition pour des heures supplémentaires n’est pas conforme aux préceptes du BIT et n’a du reste jamais fait l’objet de concertation avec les autorités scolaires. Comme quoi le sauvetage de l’année scolaire reste tributaire du défi d’harmonisation des mesures déployées pour ce faire.

Rémunérations à la tête de l’employé à VERITAS

Cette structure étrangère de vérification des importations en douane étonne manifestement par ses postures triviales. En plus de se faire grassement payer pour une mission qu’elle exécute à peine avec ses scanners constamment endommagés, elle s’illustre également par des traitements abusifs impunément infligés au personnel. Ici, rapportent nos sources, aucun principe élaboré ne régit les conditions d’emploi et d’utilisation des ressources humaines. Le travailleur est traité, rémunéré et bénéficie de privilèges selon le bon vouloir des chefs et en fonction du chemin par lequel son recrutement est passé. C’est ainsi que la rémunération d’un agent déployé aux frontières peut être en deçà de celle accordée à son collègue de même rang qui a le privilège de rester dans la capitale. Nul prime de logement ou avantages liés à l’éloignement, etc., et les conditions d’emploi hors de Bamako sont à prendre ou à laisser sous peine de licenciement sans grande conséquence. Il en résulte une bataille acharnée pour le privilège de demeurer dans la capitale, qui est tributaire tout autant des voies par lesquelles l’employé a accédé  le recrutement.

La Rédaction

Source: Le Témoin