Initialement prévue pour le 5 janvier 2021, la réouverture des classes a été poussée au 25 janvier pour raison de Covid-19. Une situation qui n’a pas laissé les enseignants des écoles privées indifférents. C’est ainsi qu’ils ont battu le pavé le vendredi 8 janvier 2021  afin d’exhorter le gouvernement à revoir sa décision.

 

Les conséquences de la  Covid-19,  une pandémie internationale, continuent toujours à faire surface. Presque tous les secteurs d’activités sont touchés. Les écoles privées n’en font pas exception. Depuis la déclaration des premiers cas de coronavirus au Mali, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures parmi lesquelles figure la fermeture des classes afin de limiter la propagation de la maladie. Depuis lors, les enseignants des écoles privées broient du noir. Ces derniers n’ont bénéficié ni de salaire ni de l’accompagnement des autorités. Face à cette situation qui ne reste personne indifférente, les enseignants des écoles privées,  regroupés en au sein du Syndicat national libre des enseignants des écoles  privées du Mali (Synleepm), ont battu le pavé. Allant le ministère de l’Education nationale au  Carrefour des jeunes de Bamako, les manifestants n’ont pas caché leur ras-le-bol.  « Sans mesures d’accompagnement, nous savons tous combien cette décision de fermer les écoles à cause de la pandémie de Covid-19 fait mal à nous, enseignants évoluant dans les écoles privées. Depuis plus de 10 mois, nous n’avons rien eu comme soutien de la part de nos autorités, et n’avons rien pour vivre », a laissé entendre  Cheickna Keïta, adjoint au secrétaire général du Synleepm. Il a ensuite exprimé son indignation face à cette situation.  «Nous vivons à la sueur de nos fronts et  de ce que nous faisons comme travail dans ces écoles privées. Le fait de fermer ces écoles sans aucune mesure d’accompagnement joue incontestablement sur nos vies familiales et quotidiennes », en dénoncé M.  Kéita.

« Nous sortons aujourd’hui pour dire non à la négligence des enseignants des écoles privées par les autorités. Nous sommes le  baromètre de l’école malienne, nous ne méritons pas d’être marginalisés, nous prenons notre destin en main», a conclu le syndicaliste.

Bisside SIMPARA

Source : L’Alerte