A qui profite cette cabale ? C’est la question que l’on se pose aujourd’hui. Par cette diatribe peu honorable pour ses auteurs, il importe de s’interroger plus d’une fois. Analyse !

Depuis maintenant deux bonnes semaines, les maliens sont témoins d’une véritable cabale contre la modeste personne du Ministre de l’Education Nationale, le Professeur Abinou TÉMÉ.

La probité morale et le sens élevé du devoir font-ils réellement défaut chez Abinou ?

Si oui, que lui reproche-t-on vraiment comme entorse à la mission qui lui est confiée au département de l’éducation ?

Le Ministre Abinou TÉMÉ est-il coupable de malversations matérielles et/ou financières dans son département ?

Si oui, lesquelles ?

Quel acte a-t-il posé dans sa fonction pouvant entamer sa crédibilité ?

A malin, malin et demi ! a-t-on coutume de dire ?

Comme ça se dit dans l’entourage du très respecté ministre de l’éducation nationale qui a vu son portefeuille élargi avec le dernier gouvernement, c’est de bonne guerre toutes ces attaques non fondées qui se propagent à l’endroit de l’homme qui fait figure d’exceptionnel connaisseur du système éducatif. Il est en train de s’attaquer au mal à la racine. Ce qui n’est jamais sans mecontentement. Il importe à présent pour nous confrères, dont on se sert souvent maladroitement, de comprendre que dans toute société, dans tout regroupement humain, chacun a autant des amis que des ennemis, des détracteurs. Comme pour dire qu’il faut se rassurer que les consciences qui s’expriment souvent par les plumes sont bien connues et identifiées.  « A temps opportun, ils sauront que ces consciences à la merci desquelles ils écrivent, sont suivies. Le Ministre se doit de servir la nation et non des individus », estiment les collaborateurs fidèles du ministre.

En effet, au niveau du département, l’on ne décolère pas de cette cabale infondée, même si l’on ne veut pas réagir. Ce qu’il faut à présent noter qu le journalisme est un sacerdoce. N’importe qui ne peut et ne doit l’assurer au risque de voir la profession se transformer en une recherche effrénée d’intérêts sordides portant gravement atteinte à ladite profession. Le journaliste se doit être le gardien du grand temple qui réunit tous les pouvoirs. Ainsi, sa première mission est de partir des faits pour servir utilement la communauté. Il doit donc être le régulateur de la marche globale de la société. Son pouvoir se fonde sur le sacro-saint serment de ne dire ou écrire que ce que les faits autorisent. C’est pourquoi, il doit constamment aller à la quête de la vérité et la dire, advienne que pourra. C’est pourquoi, la profession de journalisme n’est pas donnée à n’importe qui sait manier le médium de communication. « Mais dès lors que le journaliste n’interroge pas les faits, il tombe dans l’affairisme et le discrédit que lui commandent ses intérêts privés au mépris de sa mission sacerdotale ».

Lorsqu’on jette un moindre regard sur les articles qui diabolisent le MinistreAbinou TÉMÉ, la seule idée que l’on retient, c’est qu’il y a des gens qui veulent écrire contre le Ministre de l’Education tout en mettant entre parenthèses la mission sacrée pour tout journaliste sérieux d’interroger constamment les faits auxquels ils doivent fidélité et respect. En parcourant les ronflants titres et les lignes de certains hebdomadaires ″d’enquêtes et d’informations‶, l’on a envie de dire que les auteurs de la cabale contre le Professeur Abinou TÉMÉ se rendent coupables de la haute trahison des canards leur permettant de s’exprimer pour des dividendes pécuniaires peu honorables ! Il faut dire ici que le métier de journaliste n’est pas un métier de « marmite ». Lorsqu’un journaliste demande le départ d’un Ministre, c‘est qu’il ne sert plus son métier. Il se transforme indubitablement en simple militant de parti politique, toute chose qu’on attend de lui.

Selon un proche du ministre, lorsqu’on dit que le professeur Abinou TÉMÉ est « inaccessible », les journalistes   auraient dit quand avaient-ils cherché à le voir sans suite. Certainement, ils n’ont que faire de la vérité et du serment de journalistes.

« Mais leurs consciences tapies dans les ténèbres de l’histoire ne peuvent prendre le risque de faire écrire qu’elles ont tenté en vain de voir le Ministre, quand et où ? », nous confient-on.

Comme pour achever de se décrédibiliser, des confrères retiennent contre le Professeur, son amour pour son métier, à savoir l’enseignement. Ne pas savoir qu’un Ministre peut enseigner, c’est vraiment faire preuve de myopie. Cette myopie vient choir sur une comble myopie qui estime que la fonction de ministre est un métier. Hélas !

Lorsqu’un journaliste doit prêter sa signature, il n’a plus raison d’exercer ce métier au risque de se rendre nuisible à la société. Les journalistes qui se prêtent à ce jeu dangereux doivent se rendre à l’évidence que ceux à qui ils prêtent leur signature, les utilisent comme des marches de l’escalier d’une maison à étages.

Pourquoi ne demanderaient-ils pas une rencontre avec le Ministre TÉMÉ pour comprendre ce qu’ils désirent savoir sur la gestion des affaires de l’Ecole ?

Il y a à parier que ce n’est pas cette Ecole qui les intéresse vraiment !

Dire que la porte du Ministre est toujours fermée aux gens, c’est vraiment faire là la politique de la tortue !

En toute chose, il faut savoir raison garder.

Lorsqu’on dit que ce n’est pas l’habit qui fait le moine, il y a lieu d’y prêter attention. Un serviteur de la République n’a pas besoin d’accoutrements extravagants.

Le Président Alpha Oumar KONARE, le Professeur Mamadou Lamine TRAORE et le Président Rwandais Paul KAGAME sont des exemples à suivre.

Quand on n’a rien à dire de sérieux, il faut s’en tenir à la célèbre boutade : ‶le poisson est dans l’eau″.

La cécité intellectuelle ne saurait servir utilement la presse malienne.

Qu’appellent-ils « accoutrements convaincants » ?

Les articles de tels journalistes (puisque ce sont eux qui les ont signés) visent à porter atteinte à l’honneur et à la dignité de l’homme. Dans la même volonté de nuire, il y a un bémol (peut-être inconsciemment donné !) :

« Doté d’une probité morale irréprochable », dont la ″la capacité intellectuelle ne souffre d’aucune ambigüité‶. S’agissant de l’orientation tardive des heureux candidats au D.E.F, si le journaliste voulait publier une information crédible pour servir la cause de l’Ecole Malienne il devrait avant tout aller à la source et faire le nécessaire recoupement avec ce que lui diront « ses sources bien, introduites ».

Quant au paiement aux écoles privées de frais de formation des élèves (subventions, dirait-on) que l’Etat leur donne, le journaliste aurait mieux servi l’Ecole Malienne en approchant les responsables de l’AEPAM pour avoir le cœur net sur la situation.

Toutes ces cabales contre Abinou, ne sauraient surprendre les vrais patriotes qui savent que tout comme Madame la baronne a horreur du thé, les ennemis de la probité morale et intellectuelle ont horreur des hommes de ces qualités sans lesquelles le Mali Nouveau restera un vœu pieux. Cela est d’autant exact que l’on s’attire la foudre de guerre des gens de la moralité douteuse lorsqu’on veut s’attaquer aux contrefaçons, à ces pratiques peu recommandables qui ne sauraient servir utilement le Mali.

Nos chers journalistes qui sont eux aussi des produits de cette société le savent bien !

Il convient donc de comprendre que le Ministre de l’Education ne gère pas l’argent et que cet aspect de la gestion gouvernementale revient à son homologue des finances.

Enfin, en lisant les colonnes des hebdomadaires en cabale contre le ProfesseurAbinou TÉMÉ, il y a tout sauf la moindre trace d’enquête, ni la moindre information à l’adresse des lecteurs.

En toute chose, il faut considérer la fin ! Et il y a lieu de se demander ‶A qui profite cet acharnement inutile contre le Professeur Abinou ?″ mais tous ceux qui orchestrent cette machination sont en voie d’être démasqués.

La rédaction

Le Renard