Le Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Snesup) observe demain une grève de 72 h. Sept points de revendications doivent être satisfaits pour que les cours reprennent dans les structures d’enseignement supérieur du Mali.

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 La grève d’aujourd’hui du Snesup, dite « d’avertissement » fait suite à une précédente de 48h observée la semaine dernière. Du mardi 14 au jeudi 16 mars 2017, les enseignants de l’enseignement supérieur sont en arrêt de toutes activités pédagogiques. Le Snesup interpelle le gouvernement sur le non respect de ses engagements et la recrudescence de la violence dans l’espace universitaire.

Le premier point des revendications est relatif à la signature du rapport de la Commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3 000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs. Le second porte sur l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. L’adoption immédiate du nouveau statut « enseignant-chercheur » avec les 4 fonctions (Assistant/Attachés de recherche, Maitre assistant/Chargés de recherche, Maitre de conférence/Maitre de recherche, Professeur/directeur de recherche), les charges horaires actuelles en semestre et la transposition des assistants/Attachés de recherche docteurs dans le corps des maitres Assistants/Chargés de recherche est le point 3 des doléances.

Le Snesup exige à son point 4 de revendication, la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur transposition.

Aussi, le rétablissement immédiat et effectif du fonds « Etudes et recherche » conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016, le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG et l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire sont les exigences du Comité exécutif national du Snesup.

Ce dernier, se serve le droit d’entreprendre d’autres actions plus fortes si les revendications ci-dessus ne sont pas satisfaites.

Aminata Traoré »

 

Source: lesechos