Cet Institut a été opérationnalisé afin de renforcer l’inclusivité permettant de donner plus de place aux bacheliers issus  des lycées franco-arabes

Après les Universités et Grandes écoles du Mali, c’est au tour de l’Institut Cheick Zayed, des sciences économiques et juridiques de Bamako de faire sa  rentrée solennelle. Pour marquer l’attachement des plus hautes autorités à cet Institut de formation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a organisé une cérémonie à cet effet. Celle-ci s’est déroulée le lundi dernier dans l’enceinte de l’Institut, en présence de la première responsable dudit département, Pr Assétou Founè SamakéMigan, de l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Mali, SEM. Masséoud Ali Herthi, du président de l’Union nationale des medersas arabo-islamiques du Mali, Abdoul Aziz Yattabaré et de l’administrateur provisoire de l’Institut Cheick Zayed du Mali, Issa Nassogo. Etaient aussi présents, les élus locaux de la commune V du district et les étudiants admis à l’Institut pour la rentrée universitaire 2018-2019.

L’administrateur provisoire a d’abord rappelé, dans son intervention, quelques étapes ayant permis le démarrage des cours au sein de l’Institut. Il s’est agi : d’élaborer les curricula de formation, les  régimes d’étude, les conditions d’accès, le règlement intérieur identifiant les ressources humaines (personnel enseignant, administratif et technique). A celles-ci, s’ajoutent : la tenue de deux ateliers pour valider le régime d’études et les filières d’enseignement, le conseil d’administration et l’organisation du concours d’entrée. Ce qui a permis d’avoir aujourd’hui, un effectif total de 149 étudiants pour la rentrée académique en cour.

Les filières d’enseignement dans l’Institut, sont reparties dans deux domaines distincts a expliqué l’administrateur provisoire. Il s’agit : les sciences économiques et de gestion. Celles-ci regroupent  la mention gestion des entreprises et des administrations avec comme profil de formation : les finances comptabilité ; la gestion des ressources humaines  et l’informatique de gestion. La mention : commerce international et marketing renferme à son sein : commerce international et douanes et transit. Celle de Banque, assurances et finances a pour  filières : finances islamiques, banques et assurances.

Quant au domaine des sciences juridiques, politiques et  d’administration, il y a la mention, gestion des organisations. Celle-ci  est conçue autour des spécialisations telles que : assistant de l’administration ; traduction et relations publiques. La mention des  droits comparés a comme parcours : droits civils comparés, jurisprudence islamique et magistrature et droit des affaires comparés.

De son côté, Abdoul Aziz Yattabaré a souligné que l’Institut est doté d’un bâtiment à caractère (WAQF) qui est inaliénable et doit rester au compte de l’institut. De ce fait, il a demandé à Mme le ministre de tout faire pour la restitution de ce bien, afin que l’Institut en bénéficie, comme prévu dans le protocole d’accord entre le gouvernement du Mali et la Fondation Cheick Zayed.

Pour Mme le ministre, l’opérationnalisation de cet Institut s’imposait, afin de renforcer l’inclusivité permettant de donner plus de place aux bacheliers issus  des lycées franco-arabes. Se faisant, le département en charge de l’Enseignement supérieur a initié la loi N° 2016-054 du 20 décembre 2016. Celle-ci a permis de mettre en place une administration provisoire le 15 février 2017. Ainsi pour que l’ouverture de l’Institut soit effective, « il y a eu une implication sans faille de l’ensemble des collaborateurs » a rappelé Pr AssétouFounèSamakéMigan. Elle a également profité de l’occasion pour les remercier de leur engagement patriotique.

Diakalia M Dembélé

Source: Le 22 Septembre