La répétition étant pédagogique nous nous intéresserons aujourd’hui à un sujet d’actualité à savoir la fuite des sujets. Pour le bon fonctionnement des examens et pour qu’il n’y ait pas de fuite de sujets pendant les examens de fin d’année il faut des mesures strictes. Qui concerneront les autorités politiques, l’administration scolaire et les acteurs concernés, à savoir les enseignants et les élèves.

 

Pour soigner le mal il faut poser le bon diagnostic, c’est pourquoi l’on peut aisément se demander à qui la faute de la fuite récurrente des sujets ? Même si on doit reconnaitre que cette fuite n’a pas commencé aujourd’hui, il est temps qu’elle prenne fin pour que les élèves ne soient pas partisans de moindre efforts et pour qu’ils puissent suivre une bonne formation scolaire et universitaire et porter le projet de construction du pays.   Ainsi pour empêcher la fuite de sujets il faut non seulement de la rigueur en amont, autrement dit les agents chargés de choisir les sujets doivent être triés parmi les enseignants et ils doivent jouir d’une certaine intégrité morale et avoir le niveau requis. Rigueur pour rigueur tout agent ayant contribué au choix du sujet et qui se rendre coupable de fuite de sujet doit subir la rigueur de la loi pour dissuader les candidats à ce genre de projet. Il ressort de nos enquêtes que la fuite des sujets se fait généralement au département lui qui à en charge le choix des sujets. Il y aurait même des réseaux mafieux des cadres pour cette sale besogne. Donc en faveur du Mali Koura l’Etat doit désormais sévir contre les cadres indélicats et malhonnêtes.

Ensuite après le département les autorités scolaires seront concernées, elles qui auront en charge de réceptionner et de faire le suivi dans les centres d’examens. Les autorités scolaires ont un rôle capital à jouer pour minimiser le cas de fuite et de fraude, en donnant des instructions fermes aux surveillants et même aux forces de l’ordre pour empêcher toute tentative de fraude. Il ne doit y avoir aucun laxisme ni de complaisance surtout que le règlement et la police de surveillance sont suffisamment clairs là-dessus. Car en étant rigoureux même si d’aventure les élèves ont traité les sujets ils ne pourront pas les exploiter en classe donc ça réduirait la tentation d’acheter des sujets.

 

Que dire des parents d’élèves qui se prêtent à ce jeu ? 

 

Ils sont simplement à blâmer, et s’ils savaient qu’ils sont en train de faire du mal à leurs progénitures, ils réfléchiront mille fois avant de donner les sujets.  Les élèves passeront certes, mais avec Quel niveau ? que peut faire un jeune diplômé qui ignore le béat bat du domaine dans lequel il a obtenu son diplôme, souvent avec une bonne mention.

En somme, beaucoup de choses sont à revoir dans notre système scolaire pour qu’enfin l’école puisse sortir de l’engrainage et qu’elle soit un lieu de formation et d’éducation des futurs bâtisseurs d’empire, comme c’est le cas ailleurs.

LA REDACTION DU JOURNAL ALTERNANCE SOUHAITE BONNE CHANCE AUX CANDIDATS AU D.E.F    

Bintou Napo

Source : L’Alternance