Face à l’inaction, l’immobilisme, mais surtout le mépris du gouvernement vis-à-vis des points de  revendication découlant des préavis de grève du 30 novembre 2015 et du 18 avril 2016, le Syndicat National de l’Education de Base (SYNEB) veut passer à l’action. Le bureau exécutif dudit syndicat l’a fait savoir à la presse. C’était lors d’une conférence organisée à cet effet le vendredi 27 mai 2016 au siège de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM). 

Kenekouo Barthelemy Togo ministre nationale education

 Cette rencontré selon les organisateur visait à informer l’opinion nationale et internationale sur le non-respect des engagements pris par l’Etat.

Selon le Secrétaire général du bureau exécutif national du Syneb les enseignants sont en colères. Une colère du au non satisfaction des revendications soumis au gouvernement.

Il s’agit : la signature de l’arrêté 3282 (mobilité/ congé de formation) ; l’arrêté rectificatif de la date d’effet de titularisation CT7 ; la sortie des arrêtés d’avancement des CT6 au titre de l’année scolaire 2015-2016   et les omissions sur les avancements et les hiérarchisations. A ces points, s’ajoutent le payement des arriérés en instance ; l’agression faite aux enseignants dans l’exercice de leur fonction et l’intégration de tous les enseignants dans la seule fonction publique de l’Etat.

Selon le conférencier le Bureau exécutif national S’inscrivant dans une logique républicaine, il n’entreprend rien  en dehors de la loi. C’est pourquoi, conformément aux différentes démarches entreprises auprès du ministre de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, du ministre de  l’éducation nationale, ainsi qu’auprès du premier ministre et  du président de l’Assemblée nationale. Le Ben du syndicat avait exigé la satisfaction de ces points de revendications. En même temps, il avait pris témoin l’opinion nationale et internationale face aux attitudes du gouvernement malien.

Diakalia M Dembélé

 

Source: L’Informateur