Suite à l’agression d’un professeur de  la  faculté des lettres, des langues et de sciences du langage  (FLSL) par des éléments de l’AEEM, les cours ont été paralysés courant  toute la semaine dernière. Une grève déclenchée contre l’acte  par le comité syndical de l’établissement universitaire, exige que les auteurs de cet acte soient punis

 Les faits  n’indignent pas que le corps professoral seul, mais toute l’administration de l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako qui, à l’issue d’une réunion tenue  jeudi dernier sur la question a fait promesse de punir les auteurs de cet acte ‘‘conformément à la réglementation en vigueur’’

En cas de sanction, les étudiants fautifs pourraient être radiés ou suspendus pendant deux ou trois ans, indique  une source  syndicale.

Le lundi 24 décembre 2019 suite à un mal entendu autour des toilettes un professeur de linguistique a été battu à deux reprises par des éléments de l’AEEM. La première agression a eu lieu devant les toilettes et la deuxième en cours de route quant il rentrait chez lui à domicile.  Les auteurs de cet acte sont-ils déjà identifié pas tous. Les deux agressions  commises  par une seule équipe de l’AEEM.

Les auteurs de l’acte ont-ils été identifiés ? ‘‘On  ne manquera pas les moyens pour le faire’’, répond une source universitaire proche du rectorat.

Rapproché par nos soins, Moussa Niangaly, secrétaire général du bureau national de l’AEEM, n’a pas souhaité  réagir sur la question.

Source : La Sirène