Le cœur n’est toujours pas à la reprise des cours dans cette bourgade. Les promoteurs des lycées et écoles professionnelles privés ont conditionné la réouverture des classes au paiement des subventions allouées par l’Etat. Mieux, ils ont brandi la menace de ne point s’associer aux préparatifs des examens de fin d’année annoncés pour les semaines à venir.

Après le succès qui a couronné la longue grève des enseignants, les promoteurs estiment qu’ils ne doivent pas relâcher la pression sur les autorités. Le moment serait plus que jamais favorable.

Nioro :

Bouillé favorable à une transition militaire

Une délégation du Conseil national pour le salut public (CNSP) conduite par le colonel Ismaël Wagué était vendredi dans les murs de cette ville où elle a eu une entrevue avec le chérif de Nioro.

Les échanges ont porté sur la vie de la nation tourmentée ces derniers temps aux lendemains des concertations nationales donnant lieu à des controverses au sujet des conclusions issues de la synthèse des cinq groupes de travail, et l’épée de Damoclès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui menace d’accentuer les sanctions au terme de l’ultimatum fixé à hier si un président et un Premier ministre civils n’étaient mis en place.

Bouillé Haïdara s’est dit favorable à une transition militaire au cours de ces discussions.

 

Mairie de Koulikoro :

L’INPS réclame 70 millions d’arriérés

La Mairie de Koulikoro dans le viseur de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), puisqu’il traîne la triste réputation de mauvais payeur de cotisations de ses employés. De 2008 à 2018, le cumul des arriérés de cotisations atteint la barre de 70 millions de F CFA.

Pour l’instant la Mairie de Koulikoro n’a pas réagi. Donc préfère garder le silence sur ce dossier.

 

Yélimané :

Reprise des classes perturbée

Les familles sinistrées suite aux inondations ont élu domicile dans les écoles. Couplée à l’absence des enseignants consécutive à leur grève et qui n’étaient pas de retour à leur poste de travail. Mis bout à bout, ces deux problèmes expliquent amplement les perturbations ressenties dans la reprise des cours. On ignore quand ces déconvenues seront résorbées afin d’autoriser un redémarrage normal.

 

Diabali :

Alatoma dans l’eau

Les pluies diluviennes qui se sont abattu dans la zone ont dévasté les villages. Alatona,  village tourné vers la riziculture est presque rayé de la carte. Plus d’un millier de familles sans abri ont trouvé refuge dans les écoles d’ailleurs.

Une maison s’est effondrée sur  ses occupants. L’enfant s’en est tiré avec une fracture à la jambe, ses deux parents sont sortis indemnes des décombres. Des craintes sur la production de riz demeurent réelles. Les champs sont envahis par les eaux de pluie. Et la météo n’est pas favorable.

Gao

Dans le noir

La cité des Askia est privée d’électricité depuis une dizaine de jours. A l’origine deux groupes électrogènes de la société Energie du Mali (EDM) sur un parc qui en compte sept sont en panne. Plongeant la ville dans le noir alors qu’elle en proie à l’insécurité. Gao est familier ces dernières années de ruptures dans la fourniture d’électricité et d’eau, provoquant des marches de protestation des populations locales.  Qui avaient demandé la tête des responsables ces boîtes au niveau régional. Le temps passe la qualité du service ne s’améliore guère.

 

Entre Kalana et Bamako

Un car voyageur attaqué

Le car voyageur relie la cité minière Kalana à la capitale Bamako. La semaine dernière, il est tombé dans une embuscade. Les assaillants non identifiés, évalués à une dizaine d’après les témoignages des passagers, ont d’abord tiré des coups de sommation, histoire de signifier au chauffeur qu’ils étaient très au sérieux et le forcer ainsi à s’arrêter. Puis ils se sont adonnés à leur besogne.  Ils emporté des effets personnels des passagers, de l’argent.

 

Source: L’Informateur