Nommé depuis quelques mois au poste de Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mohamed Salia Toure fait parler de lui par son amateurisme et sa gestion mafieuse de ce département hautement stratégique, O combien important pour lutter contre le chômage des jeunes.

 


À peine investi, au lieu de prendre à bras le corps les grands défis de la jeunesse malienne, le ministre se livre à une gestion peu orthodoxe. Il a étoffé son cabinet par pure affinité avec « ses potes » et il s’est essayé à chambouler son département et les services rattachés à ce dernier.
Il soumet ses collaborateurs à des véritables harcèlements : rackets financiers, demandes inopportunes pour embaucher ses proches dans certaines structures, boulimie des marchés lucratifs. Le ministre contre toutes attentes a décidé de tirer le maximum de profits financiers de sa position.
C’est ainsi que l’ex-directeur de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes a été contraint à rendre le tablier face aux exigences démesurées du nouveau ministre qui n’a désormais, selon certaines sources, pour mission que « de se remplir les poches et à n’importe quel prix ».

Depuis la démission du directeur de l’Apej, il n’a pas été remplacé. Pourquoi ? Pour d’aucuns, les candidats choisis par le ministre n’ont pas l’étoffe et les compétences nécessaires pour gérer des établissements publics et qui nécessitent des années d’expériences avérées dans les postes de responsabilités. C’est ce qui explique cette vacance de poste à l’Apej.
Sans se soucier des critères de compétences de son personnel intègre et compétent qui a déjà fait ses preuves, Mohamed Salia Toure s’apprête, selon des sources bien introduite, à changer tous les grands responsables relevant de son de son autorité. L’objectif reste le même, selon notre source, « amener ses amis et ses obligés comme il essaie de le faire avec l’Apej ». Quelle est la pertinence qui justifierait ce remue-ménage pour uniquement les 14 mois de la transition ?

Sibiri Kouyaté

Source: EchosMedias