Dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides, le directeur général des eaux et forêts, Soumana Timbo, accompagné du coordinateur de Wetlands, Karounga Keita,  était face à la presse  mardi dernier, afin d’échanger avec elle sur l’importance de la protection des zones humides. La rencontre était placée  sous le  thème : zones humides et réduction des risques de catastrophes.

Journée mondiale zones humides

 La conférence de presse s’est  tenue  au Park Zoo en présence de beaucoup d’ONG et structures concernées. Elle rentre dans le cadre d’un projet qui est mis en œuvre par Weltands International et entièrement financé par les Pays-Bas.

Le Mali a ratifié la Convention des zones humides le 25 mai 1987 et est devenu membre le 25 septembre 1987. Ce vaste espace faisant l’espoir de millions de personnes et d’autres formes de vies se trouve de nos jours soumis à une rude épreuve menaçant son existence sous les effets conjugués des mauvaises pratiques humaines et des changements climatique. C’est pourquoi les acteurs ont initié cette conférence afin  de lancer des actions de sensibilisation du public aux valeurs et aux avantages des zones humides en général, et de la Convention de Ramsar en particulier.

Dans son exposé, le directeur des eaux et forêts a défini  entre autres : le concept des zones humides, son importance économique et culturelle, les services ecosystemiques des zones humides ainsi que les menaces. Il a également évoqué  l’importance des fonctions écologiques fondamentales des zones humides en tant que régulateurs du régime des eaux et en tant qu’habitats d’une flore et d’une faune caractéristique, dont les oiseaux d’eau.

Les questions ont porté sur l’application des textes sur les personnes qui contribuent à la dégradation de ces zones.

Le coordinateur M. Keita   prône un travail en synergie. Selon lui il faut que tout le monde s’implique d’avantage afin de protéger ces zones  humides.

Weltands international a  pour mission de conserver et restaurer les zones humides, leurs ressources et leur biodiversité pour les générations futures. Au Mali, l’organisation met un accent particulier sur la réduction de la pauvreté et l’adaptation aux changements climatiques.

Ibrahima Ndiaye

 

Source: lesechos